Lors d’un entretien accordé à Var-matin, l’ex joueur Toulonnais, Jérémy Sinzelle a évoqué la demi-finale à venir entre Toulon et son club, le Stade-Français.

Il avoue être heureux de la prestation de son équipe lors du match contre le Racing-Métro 92. Extrait:

« Lors du barrage, on était bien en place. On a fait du bon boulot en prenant le match par le bon bout. On a su se le rendre facile face à des Racingmen en rien revanchards, qui semblaient manquer d’orgueil. Maintenant, il faudra essayer de faire la même chose contre Toulon, mais ça, c’est une autre histoire. »

Pour lui, il s’agira d’une première demi-finale. Il s’attend à un match très compliqué face à un gros adversaire. Extrait:

« Si je joue, ce sera ma première demi-finale. J’avais vécu une première demie par procuration. C’était à Saint-Etienne, contre Clermont. J’étais le 24ème homme. Cette fois, on va tenter de titiller ces Toulonnais mais on sait combien il sera difficile de rivaliser. Car le RCT, aujourd’hui, est impressionnant. On doit faire profil bas car nous n’avons jamais battu le vrai Toulon. »

Jérémy Sinzelle est conscient que son équipe ne devra pas faire trop de fautes. En face, Leigh Halfpenny pourrait punir les Parisien. Extrait:

« La mêlée pourrait être un point clef. Il faudra bien sortir de notre camp pour éviter de s’exposer. On sait qu’avec Halfpenny, les fautes peuvent coûter cher. Ça peut se jouer, comme souvent, sur un détail. Une chose est sûre, il ne faudra pas concéder de points à la con. »

Pour conclure, il évoque Bernard Laporte et Gonzalo Quesada. Si Quesada est plutôt du genre à positiver, Laporte, lui, n’hésite pas à pousser des gueulantes. Extrait:

« Laporte c’est le feu, Quesada c’est l’eau. Chacun a son registre. Gonzalo aime positiver. Bernard, lui, n’hésite pas à souffler dans les bronches si nécessaire. Les gueulantes, ça ne fait pas toujours du mal. Mais il ne va pas falloir jouer ce match dans la tête avant l’heure. La pression va monter progressivement. On sait que ça va être vraiment dur. On va devoir s’accrocher. Le coach nous met en garde sur tel ou tel joueur, ses qualités et éventuellement ses failles. Mais on regarde surtout collectivement comment ils défendent. Quoi qu’il en soit, on sait que ce sera chaud. »