Fernandez Lobbe: « Il faut s’envoyer sinon on se retrouve vite en costume en tribunes »
Fernandez Lobbe: « Il faut s’envoyer sinon on se retrouve vite en costume en tribunes »
Le mercredi 20 mai 2015 à 15:43 par David Demri
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Interrogé dans les colonnes de Var-matin, le troisième ligne Toulonnais Juan Martin Fernandez Lobbe est brièvement revenu sur la courte défaite du RCT à Clermont, dimanche dernier au Michelin.
Le joueur des Pumas est très fier de la prestation de l’équipe et tient à congratuler les jeunes joueurs. Désormais, il sait que le RCT a son destin entre les mains. Extrait:
« On joue les coups à fond. Toulon a réalisé un très bon match. Les jeunes ont acquis de l’expérience. C’est vraiment bien. Avant la rencontre, on a vu qu’on possédait une bonne conquête et que derrière, il y avait des jambes. A ce cocktail, il faut ajouter un 100% d’enthousiasme. A présent, nous avons notre destin entre nos mains. Personne ne peut nous enlever cette place en demi-finale. Il ne reste plus qu’à bien négocier notre dernier match de la saison à Mayol. Maintenant, il est très important de rester sur une bonne dynamique. »
Il rappelle combien il est important de se qualifier directement pour les demi-finales, sans passer par la case des barrages. Extrait:
« Qu’on ait 20 ou 30 ans, avoir une semaine de coupure avant les demies, c’est bien pour se ressourcer. Physiquement et mentalement. J’ai la chance d’être dans une équipe qui gagne, d’appartenir à cette bande de copain où chacun fait preuve d’humilité. On se donne les uns pour les autres. Face à une telle concurrence en interne, il faut s’envoyer, sinon on se retrouve vite en costume en tribunes. »
Pour conclure, il rappelle qu’il n’est jamais facile de gagner un mach. Il ne souhaite en aucun cas que les victoires soient banalisées au sein du Rugby Club Toulonnais. Extrait:
« Chaque année on a élevé notre niveau. Je veux me préparer au mieux pour être dans les 15 ou les 23. J’espère ne jamais m’habituer au succès, même si Argentine, certains imaginent que gagner pour Toulon est la normalité. Non, c’est difficile, de plus en plus difficile. Parfois, ça se joue à rien. On l’a vu contre Clermont il y a deux ans, on l’a encore vu en demi-finale contre le Leinster à Marseille, cette année. J’aime être sur le terrain. Je veux arriver jusqu’au Stade de France cette année encore. Nos accords sont dus d’abord à la qualité des joueurs et à la direction claire donnée par le staff. Chaque joueur connaît, travaille et respecte son rôle. C’est le plus important pour voyager loin. »
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