Lors d’un entretien accordé à La Provence, le trois-quarts centre Toulonnais, Maxime Mermoz est revenu sur la grosse prestation délivrée par le Rugby Club Toulonnais, dimanche dernier contre Clermont, au Michelin.

Selon lui, le RCT a prouvé qu’il disposait non pas d’une équipe mais d’un groupe. Extrait:

« Ce point empoché ici, c’est celui qu’on avait perdu le week-end précédent face à Castres ou celui laissé à La Rochelle à la dernière minute (32-29). Il y a plein d’exemples comme ça. On était venus à Clermont d’abord pour se régaler, jouer avec un peu d’insouciance et, en fonction de la physionomie du match, on devait véritablement évaluer nos ambitions. C’est la raison pour laquelle, le groupe aligné manquait un peu de certitudes et du coup, on y a finalement cru trop tard. Au RCT, on a souvent démontré que l’on disposait d’un groupe et pas seulement d’une équipe. »

Concernant sa blessure au poignet, il explique avoir retrouvé de bonnes sensations. Extrait:

« J’ai respecté les délais de cicatrisation et bossé dur tous les jours. Là, le but était de retrouver de bonnes sensations. Je suis satisfait, car j’ai pu plaquer et faire des passes normalement.« 

Enfin, Maxime Mermoz espérait être appelé par Philippe Saint-André dans le groupe France, ce mardi, pour préparer la Coupe du monde en Angleterre. Il explique que le XV de France a toujours été un de ses objectifs. Interview réalisée avant que PSA ne dévoile sa liste. Extrait:

« J’ai toujours travaillé pour être le plus performant possible en club et, par conséquent, en vue du XV de France. Je continuerai dans ce sens en permanence. Dès lors, je ne me pose pas de questions par rapport à la pré-liste de ce mardi. Comme beaucoup, j’espère évidemment en être. Mais avant de me consacrer éventuellement aux stages des Bleus, il y a un beau challenge qui se présente avec le RCT d’ici à la fin de saison. Je suis ambitieux, bien sûr. J’ai toujours autant envie d’endosser le maillot de l’équipe de France et faire partie de cette aventure humaine exceptionnelle, car c’est comme ça que je conçois une coupe du monde. J’en ai déjà vécue une et depuis quatre ans, je m’investis personnellement afin d’en connaître une autre. Alors, c’est vrai, mentalement, il y a eu des hauts et des bas, car je n’accepte jamais d’être moyen, j’en veux toujours plus. De fait, mes objectifs ont toujours été clairs : tout gagner et porter le maillot bleu.«