La défaite Européenne est encore fraîche dans la tête des Clermontois
La défaite Européenne est encore fraîche dans la tête des Clermontois
Le dimanche 17 mai 2015 à 11:49 par David Demri
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Ils ont beau dire… Car le traumatisme rôde forcément. Oui, que cela doit être ardu pour les Clermontois de remettre le couvert, ce soir, face à Toulon. Un RCT en majuscule avec ses trois étoiles, symbole d’un stupéfiant triplé européen. Trois étoiles brodées sur le maillot des « rouge et noir » et qui feront leur entrée au Michelin alors qu’elles scintillent pour les deux tiers – et pour l’éternité – au détriment de l’ASM (2013 et 2015). Alors oui, ce doit être compliqué et même douloureux…
Bien sûr, le discours général est rodé. Sincère aussi sans doute, à l’image de Lopez ( lire ci-contre). « Pas de mélange possible », a-t-on entendu. Le Top 14 est une autre compétition et l’Europe, pour perdue qu’elle fût, est dans le rétro. À la faveur d’un calendrier remanié, Clermont a même pour lui la chance de se remettre la tête à l’endroit sans devoir entrer – dans la foulée d’un KO – dans la lessiveuse des phases finales.
Azéma tient un discours qui exècre le renoncement, plus encore peut-être que la défaiteC’est du côté de la bleusaille, toujours spontanée, qu’il faut aller chercher l’impact profond de ces retrouvailles que l’ASM souhaite légitimement dissocier, aussi sûrement que le vinaigre se détache de l’huile.
« Ce fut un peu particulier cette semaine, admet le jeune Paul Jedrasiak, épatant à Grenoble la semaine passée et reconduit en deuxième ligne. Il n’y a pas eu besoin de repasser les images de la finale. C’est encore frais. Ce match, tout le monde l’a encore en tête… »
Alors, mais on n’en doutait pas, il faudra aux Chouly, Fofana et consorts une caboche sacrément solide et une force de caractère exacerbée pour marcher sur ce Toulon revisité.
C’est d’ailleurs un impératif avant d’aller à Montpellier, où il faudra aussi probablement s’imposer pour valider un ticket vers Bordeaux (qualification directe pour les demi-finales). Car si Toulouse a abdiqué, le Stade Français reste un sérieux candidat au strapontin girondin.
Même ripoliné comme jamais, ce RCT version light a des arguments à faire valoir à la faveur d’une profondeur d’effectif que l’ASM n’a pas aujourd’hui. Ne convient-il pas, d’ailleurs, de faire le distinguo, côté réserve, entre les deux meilleurs clubs français du moment ? Toulon a une équipe B et Clermont davantage une équipe A’…
Mais ce soir, l’urgence du moment est ailleurs pour l’ASM. « Il faut gagner, on n’a pas le choix », cadre Julien Bonnaire, qui débutera sur le banc ce qui sera peut-être sa der au Michelin. Depuis deux semaines et la désillusion londonienne, Franck Azéma s’est élevé en moteur de la rébellion clermontoise, tenant un discours qui exècre le renoncement plus encore peut-être que la défaite, partenaire de tout sportif. Ce ne fut pas toujours le cas dans ce club.
Ses mots ont été forts. À ses hommes, du 1 au 15, de trouver les ingrédients pour faire monter la sauce. A Domingo de manger de ce lion qui pourrait lui permettre de regoûter au coq mardi. À Lee d’effacer la bouillie qu’il a servie à Londres. À Lopez de régaler comme il l’a si bien fait cet hiver.
On pourrait ainsi multiplier les exemples. Pour que les trois étoiles de Toulon laissent un peu de lumière à ces Clermontois qui doivent prouver qu’ils ont suffisamment de ressources pour s’inviter à la table des très grands.
Source: lamontagne.fr
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1 Commentaire
Ne vous en voulez pas amis clermontois , il n’y pas de honte à se faire battre par le patron .