Daniel Herrero: « Toulon peut participer à la Coupe du monde et la gagner »

Daniel Herrero: « Toulon peut participer à la Coupe du monde et la gagner »

Le lundi 4 mai 2015 à 20:38 par David Demri

24 Commentaires

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1294509-daniel-herrero-ancien-joueur-puis-950x0-1Grâce à son succès en finale face à Clermont, samedi 2 mai, Toulon est entré dans l’histoire en devenant la première équipe de rugby championne d’Europe trois saisons d’affilée. L’ancien entraîneur toulonnais Daniel Herrero, aussi célèbre pour son bandana rouge que pour son titre de champion de France (1987), revient sur la trajectoire ascendante du Rugby club toulonnais (RCT), également en course pour un doublé en championnat, depuis que Mourad Boudjellal en a pris la présidence, en 2006.

Quelle place accorder au triplé européen de Toulon ?

Daniel Herrero : Cette performance est destinée à rester dans l’histoire du rugby. C’est probable, sinon certain. Mais il faut quand même rappeler qu’elle s’inscrit dans le cadre d’une compétition relativement récente. Dans cette juvénile Coupe d’Europe, toute performance hors norme se positionne vite comme étant rare. Surtout avec la manière emphatique de lire le monde qui est la nôtre aujourd’hui, en rugby mais aussi dans la vie en général.

Si l’on prend un temps un peu plus long, pour l’instant, le Stade toulousain marque encore plus l’histoire que Toulon. De fait, quand tu gagnes quatre Coupes d’Europe et autant de titres de champion de France que Toulouse en vingt ans [neuf sacres depuis 1994], tu t’inscris encore plus dans le temps.

Alors comment qualifieriez-vous la performance du RCT ?

Deux paramètres font que cette performance est unique et novatrice. Cette équipe de Toulon est hors norme par son architecture de construction et par son agglomérat de talents, quarante-cinq à cinquante joueurs de niveau international recrutés aux quatre coins du monde. D’abord, l’équipe est donc le fruit d’une méthode très spécifique. Elle se veut en dehors de tous les calibres classiques, hors de tous les recrutements à caractère régional ou national.

L’équipe a été construite avec la volonté délibérée d’acheter ce qu’il y a de meilleur à tous les postes sur le marché de l’Ovalie. Elle n’est habilitée qu’à disputer deux compétitions, le championnat de France et la Coupe d’Europe, mais elle aurait le niveau pour participer à toutes les compétitions mondiales. Toulon pourrait participer au Tournoi des six nations et le gagner. Toulon pourrait même peut-être participer à la Coupe du monde et la gagner.

Quels joueurs se distinguent le plus ?

En ce moment, dans les joueurs vraiment très brillants, je pense à Leigh Halfpenny. Il était déjà considéré l’année dernière comme le meilleur buteur au monde derrière Jonny Wilkinson. Eh bien, une fois Jonny Wilkinson parti à la retraite, Toulon a pris Halfpenny [en provenance des Cardiff Blues]. A part lui, il y a aussi une palanquée de guerriers pacifiques haut de gamme. Je pense évidemment à Bakkies Botha, Carl Hayman ou Chris Masoe… Aujourd’hui, à l’échelle du rugby mondial, il n’y a pas de star exceptionnelle. Mais sinon, elle serait à Toulon.

La victoire de Toulon repose-t-elle uniquement sur un assemblage d’individualités ?

Comme dirait ma mère, quand tu as les meilleurs joueurs du monde, tu as quand même des chances d’arriver sur le podium du championnat de France… Mais ensuite, pour avoir cette régularité en Coupe d’Europe, il faut quand même autre chose. A Toulon, il a fallu que cette association de joueurs vire en communauté, que ce tas devienne un tout. Et aujourd’hui, sur le terrain, de fait ce collectif se comporte comme une équipe. Entre les joueurs, on sent ce que j’appellerais des effluves relationnelles positives. Tout le monde est très connecté.

Toulon a-t-il réussi à effacer cette image de club de mercenaires ?

Il y a peu de temps, on disait du président de Toulon [Mourad Boudjellal] : « A vouloir acheter tout le monde, il se prend pour qui ? » Maintenant, beaucoup de gens se disent : « Ah, lui, il a su acheter les bons joueurs. » Pour entrer dans la légende, tu dois avoir quelque chose qui ressemble à du panache, à de la beauté. Et je pense que les joueurs en prennent le chemin.

Pourtant, derrière l’idée de recruter les meilleurs joueurs du monde entier, il y a quand même toujours ce fardeau moral, cette suspicion qui assombrit le rayonnement du club. Autrement dit : il y a l’idée que la pensée « capitaliste », le capital, le commerce humain des sportifs suffiraient à un club pour réussir. Et il y a aussi un gros bémol sportif : Toulon aligne en moyenne entre 70 % et 90 % d’internationaux étrangers ; ce mode de fonctionnement a donc en lui beaucoup de dangerosité pour l’équipe de France [qui bénéficie peu des succès toulonnais, seuls quatre internationaux français ayant été titularisés lors de la finale contre Clermont].

Carl Hayman, Bakkies Botha ou Ali Williams devraient arrêter leur carrière en fin de saison. Quel avenir envisager pour Toulon ?

Déjà à l’époque, quand le club avait recruté Tana Umaga, puis qu’il avait quitté l’équipe [à partir de 2007, il restera tout de même comme manageur], on pensait que ça pouvait se fragiliser. Même chose pour Jonny Wilkinson l’an passé. Et pourtant, derrière cette flamboyance, il y a de la récurrence. Toulon continue à jouer avec ordre, méthode, application.

Mais attention : d’évidence, les groupes à agglomérat rapide comme Toulon peuvent se désintégrer aussi vite qu’ils ont pu se construire. A la différence des groupes purement affectifs, un groupe de mercenaires peut exploser s’il y a stagnation ou régression de performance. Si la performance collective s’altère ou s’abîme, le mercenaire – joueur que tu achètes pour défendre tes couleurs dans un temps relativement court – finira par se rétracter sur son propre intérêt. Donc il y a en permanence un danger sur le caractère éphémère de ces équipes-là.

Source: Le Monde – Adrien Pécout

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24 Commentaires

  1. Aurélien 4 mai 2015 at 20h- Répondre

    « les groupes à agglomérat rapide comme Toulon peuvent se désintégrer aussi vite qu’ils ont pu se construire. A la différence des groupes purement affectifs, un groupe de mercenaires peut exploser »

    Eh ben, je ne vais pas dire que je suis surpris car ce n’est plus le rugby qu’il a connu mais que lui s’évertue à parler d’un groupe de mercenaires à l’inverse d’un groupe affectif démontre au minimum une méconnaissance de cette equipe, et probablement des propos d’un homme devenu aigri devant le succès d’une nouvelle génération.

    Je sais ce qu’à fait ce grand monsieur pour le club mais cela ne donne pas le droit de cracher sur les héros qui ont pris sa place…

  2. boom09 4 mai 2015 at 21h- Répondre

    l’association de joueurs qui vire en communauté ? LE CAPITAL HUMAIN ?LES MEILLEURS joueurs du monde qui assombrissent le RAYONNEMENT du club ? le risque des groupes ou il n’ y a pas d’affectif ? les mercenaires ? malgré tout mon respect pour le titre de 1987 !on ne t’ a pas beaucoup entendu , lors de la relegation , remember TOURS à MAYOL ?

  3. Incredibleboy 4 mai 2015 at 21h- Répondre

    Je pense que vous n’avez pas bien compris la finesse,la véracité et le bon sens de cette analyse en toute honnêteté intellectuelle et sportive avec ce si beau phrasé de Dany!
    On peut être supporter sans être borné…
    Bonsoir

    • Aurélien 4 mai 2015 at 21h- Répondre

      Moi aussi je peux te placer quelques emphases philosophiques si tu veux, ça n’enlevera pas pour autant un fond qui est très décevant car digne de la rethorique du Midol !

    • San Nari 4 mai 2015 at 21h- Répondre

      Ben voyons… il peut dire n’importe quoi alors, avec de la finesse ? Tiens, celle là aussi elle est pas mal :
      « Cette équipe de Toulon est hors norme par son architecture de construction et par son agglomérat de talents, quarante-cinq à cinquante joueurs de niveau international recrutés aux quatre coins du monde »

      C’est tout ? que 45 à 50 ? moi je voyais 60 stars internationales dans l’effectif…..

    • Ouate De Phoque 4 mai 2015 at 23h- Répondre

      Incredibleboy le looser raciste est de retour.

      Je le cite:

      Article: Mourad Boudjellal: « Quand on veut conserver, on est moins fort que quand on veut gagner »

      Incredibleboy 1 mai 2015 at 14 h 42 min Reply Signaler ce commentaire

      Et ta sœur elle bat l’beur???

      Je confirme Thumb up 0

      Stico 2 mai 2015 at 12 h 24 min Reply Signaler ce commentaire

      c’est quoi cette réflexion de merde incredibleboy ?

      je suis clermontois et supporter de l’ASM et je trouve MB, chambreur, filou mais respectueux de nous dans ses déclarations. Notamment dans cette interview.

      Et ce qu’il a fait pour le RCT depuis qu’il l’a repris en main c’est quand même très très fort.

      Aujourd’hui c’est jour de finale alors donnons l’exemple, nous supporters des 2 clubs, et montrons qu’au Rugby on peut être rivaux mais également respectueux de l’adversaire.

      Alors je ne sais pas quelle équipe tu supportes, mais si c’est l’ASM arrête de nous faire honte avec tes sous-entendus nauséabonds.

      Je confirme Thumb up 2

  4. tony 4 mai 2015 at 22h- Répondre

    mais il a dit koi dany de toulon !!!!!allez vous couchez tous !!!! il parle tellement juste ke vous avez rien compris !!!!

  5. Jean-Michel 4 mai 2015 at 22h- Répondre

    Je ne vois pas pourquoi on reproche a Toulon et son président, de faire ce qui se fait depuis des lustres dans le foot, a savoir que les plus grosses équipes recrutent les plus gros joueurs.(cf:Madrid, Liverpool, Barca etc…)
    Depuis que le rugby est professionnel, c’est fini de ne voir que des toulonnais a Toulon ou des Toulousains a Toulouse. Mourad Boudjellal n’a fait que faire rentrer le Rugby moderne dans une nouvelle ère.

  6. Aurélien 4 mai 2015 at 23h- Répondre

    Non mais quand c’est Daniel Herrero qui dit une fève tout va bien. Ça aurait été Lartot il se serait fait découper.
    Au fait son départ à Nice avec 11 joueurs du RCT en 71, on en parle ?

  7. Shane83 4 mai 2015 at 23h- Répondre

    Que personne ne touche a Herrero parce que la c’est filade ! ^^ Blague a part au dela du phrasé quelques piques envers la direction actuelle du club sont peut être de trop !

  8. Rpat 4 mai 2015 at 23h- Répondre

    Aurelien en 71 le chef de la bande cetait ANDRE HERRERO les dix ont suivi dont dany

    • Aurélien 5 mai 2015 at 08h- Répondre

      Mais Dany était également de la partie on est d’accord. Le temps ne rend pas les choses plus belles, c’est un peu comme si demain Mourad partait s’occuper de Montpellier. Daniel Herrero, comme d’autres, a écrit histoire de ce club mais il serait intelligent de sa part de faire preuve d’un peu de retenue au lieu de dire de telles conneries pseudo philosophiques…

  9. Th.D 5 mai 2015 at 02h- Répondre

    Dany vieillit et pourtant je l’ai si souvent admiré, encensé.
    Préféré même, comme symbole de Toulon au RCT actuel libéral et
    communicant du tout et son contraire.

    Mais je ne vois pas l’intérêt, même si tout n’est pas faux, évidemment, de la sortie d’aujourd’hui. D’autant que tu y as réfléchi, Dany, à la proposition de Mourad.

    Il faut vivre avec son temps, en attendant et je l’espère que la règle du jeu change.

    Pour en revenir à cette sortie :

    – les autres clubs aussi ont des « mercenaires », qui le sont même plus
    que les autres puisqu’il y a 2 ans Lorenzetti avait qualifiés ainsi ses joueurs.

    – nos joueurs mouillent le maillot et ne méritent pas ce terme puisqu’ils s’aiment entre eux, mangent ensemble, gardent leurs enfants
    mutuellement comme on peut le lire. Certains envisageant même une reconversion au club.

    – Toulon respecte les règles et commence à se séparer de joueurs étrangers.

    Halfpenny manque 2 coups de pied, surtout la dernière transformation, ce qui aurait pu coûter très cher.

    Et enfin, non, Daniel, Toulon ne gagnerait pas la Coupe du Monde !

    Plutôt d’accord sur le fond, trop d’étrangers, je l’ai souvent dit également, quitte à me faire censurer pour avoir critiqué les dirigeants lors du départ de Fickou, mais la stratégie était la seule pour revenir au haut niveau.

    Ce qui compte c’est la transition, l’investissement dans la formation car la politique économique n’est pas tenable : 700 000€ lorsqu’on a fait un doublé particulièrement lucratif H-Cup-Top 14 ce n’est pas bon du tout ! ( surtout avec le super bonus du doublé négocié auprès de W-A-G, je crois )

    La bonne nouvelle avec ce triplé historique c’est qu’on va pouvoir faire monter le sponsoring, notamment de l’équipementier.

    J’aimerais pour ma part une tenue un peu plus classe et Rouge-et-Noir, pour changer….

    Savourons, Daniel , on va pas faire les rabat-joie.

  10. starlette 5 mai 2015 at 05h- Répondre

    un peu d’amertume dans les propos de dany,pas un mot sur le staf qui pour moi est le ciment de cet agglomérat!

  11. bibou83 5 mai 2015 at 06h- Répondre

    partir à 11 à Nice en laissant de côté « l’affectif »….les HERRERO ont été les premiers mercenaires !!!

  12. Joël 5 mai 2015 at 07h- Répondre

    Des mots qu’on veut sonores et qui ne le sont que parce qu’ils sont creux. Que vient faire le capital là dedans? Et pourquoi ne pas parler de la lutte des classes tant qu’on y est ? Alors qu’il serait tellement plus simple et plus vrai de parler des luttes de classe fournies chaque semaine par des joueurs admirables qui ont porté très haut le maillot de leur club. Pas un seul mot sur Laporte qui avec son staff a réussi à faire cette équipe ni sur Mourad Boudjellal qui a purement et simplement ramené le rugby de haut niveau à Toulon. Tout cela sent l’envie et la rancune. En un mot, tout cela ne sent pas bon

  13. dk_snake 5 mai 2015 at 09h- Répondre

    moi ce qui me gène, c’est qu’ok on parle des stars (Halpenny, Giteau, Botha, Williams…)
    Mais on oublie aussi de dire qu’on a des français (STB, Basta), et qu’on forme aussi! et c’est pas des peintres!
    Chiocci, Orioli, Chila et si on rajoute Mika et Bruni ça fait du monde!

    Bref ne pas oublier que ces stars, permettent aux jeunes d’évoluer beaucoup plus vite et d’apprendre énormement!
    A condition qu’ils se servent de cette « pression » et expérience!
    Le meilleur exemple est Suta! au club depuis X années, depuis la pro D2 et qui joue toujours, a du temps de jeu et progresse!
    Certes il peut passer parfois au travers, mais bon quand on voit sa progression!

  14. areuh83 5 mai 2015 at 11h- Répondre

    Définition du mot mercenaire dans Wikipedia :
    Un mercenaire est un combattant étranger aux parties en conflit, « spécialement recruté dans le pays ou à l’étranger » et qui « prend une part directe aux hostilités ». Ce combattant doit également avoir un « avantage personnel » à participer à ce conflit, qui doit prendre la forme d’une rémunération « nettement supérieure à celle » de ses homologues de l’armée régulière.

    Moi ce que je relève c’est ça : « spécialement recruté dans le pays ou à l’étranger », dans le pays…

    Ce qui veut dire que tout joueur français ayant signé un contrat avec un club qui ne l’a pas formé (ou d’où il n’est pas natif) sur le sol national ou à l’étranger doit être considéré comme mercenaire.

    Ce qui est le cas de tous les joueurs français…

    • David60RCT 5 mai 2015 at 12h- Répondre

      En plus on nous gonfle avec le mot mercennaire alors que moi je vois plutôt des idoles. Quand tu vois que Giteau ou Halfpenny te dise « C’est le plus beau moment de ma carrière » ça fait quelque chose !

      Le mercennaire, comme ils aiment tant dire, vient, gagne prend l’argent et se casse. On oublie que ce sont des rugbymens avant tout et qu’ils ont envies de gagner des titres.

      C’est normal de vouloir rejoindre le club qui gagne tout. Et pour le cas de l’équipe de France je répondrais: Au foot ou se trouve le meilleur championnat du monde ? Et quel pays justement possède l’une des meilleurs équipe du monde ? L’Espagne oui…

      Avec les joueurs que l’on a en EDF on pourrait rivaliser. Il faudrait un énorme entraineur un peu à l’image de l’Irlande. Ils sont bien naif les journaleux ou autres personnalités à dire que c’est facile d’être un grand entraîneur quand tu as autant de bon joueur… moi à pars le 10 et peut-être la seconde ligne je trouve qu’on a une belle EDF…

      Bref sinon hyper heureux pour nous !

  15. areuh83 5 mai 2015 at 11h- Répondre

    Et Sejja, Califano, Besten, Michalack… les a t’on taxé de ce qualificatif ??

  16. areuh83 5 mai 2015 at 11h- Répondre

    & Ibanez & St André ??

  17. tony 5 mai 2015 at 15h- Répondre

    ne pas oublié ke mourad l annee derniere avait contacté dany!!!!! pour entr les avants! donc !!!!

  18. bison25 5 mai 2015 at 17h- Répondre

    OUAIS !… Un peu près le même langage et le même sentiment de commentaire qu’Olivier Saisset d’hier ou d’avant hier ,( peu importera ) , mais en un peu plus intellectuel . C’est tout . Bé OUI , Daniel le patriarche reste un ancien aussi également , et ont le sent bien , il à du gardé également en lui sa nostalgie perso parfois dure à se débarrasser , des longues années en arrière qui à n’en pas douté l’on mis quand même en évidence . Ne l’oublions jamais . Rien de bien méchant de sa part en tout cas , l’écrivain vient de tout simplement s’exprimer dans ses propres termes . Tous ses propos ne sont pas inexactes non plus , à part que certains d’entre nous vivants un peu plus avec notre temps le vivent peut être mieux que lui , en ayant rangé soigneusement nos bons souvenirs de ces belles années 70/80 dans nos tiroirs . Mais tout ça est tellement humain .

  19. grego 6 mai 2015 at 01h- Répondre

    Je suis plutôt d accord avec herrero sur le fait que de fil en aiguille les piliers vont devoir laisser leur place (hayoan, botha, williams, ) et que le flambeau devra rester allumer sans forcement recruter des stars internationales mais plutôt en fidelisant certaines recrues solides. D un autre cote si boudjellal poursuit on recrutement massif et si l entraineur reste ferme et donne l envie Toulon peut perdurer longtemps! Fier du RCT actuel malgré le nombre d étrangers ca se bat et ca reste solide lors des grosses rencontres..what else?