Elu homme du match, Ali Williams a impressionné contre Clermont

Elu homme du match, Ali Williams a impressionné contre Clermont

Le lundi 4 mai 2015 à 13:28 par David Demri

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Ali+Williams+Toulon+v+Glasgow+Warriors+Heineken+bmyCcjqIuxzlComme tous ses coéquipiers du pack toulonnais, le deuxième-ligne néo-zélandais a sorti une prestation dantesque pour mater les Clermontois et porter son club vers un troisième sacre européen d’affilée.

On le disait en bout de course. Ces dernières semaines, on l’avait même vu surjouer, parfois, comme pour masquer ses faiblesses du moment, en tapant notamment des coups de pied à suivre comme un ouvreur, des choix plutôt inappropriés qui ont fait sourire. À la veille de cette finale, Ali Williams semblait donc franchement moins fringuant que ses deux rivaux de la deuxième ligne d’en face, Jamie Cudmore et Sébastien Vahaamahina. Peut-être, en effet.

Sauf que Ali Williams, c’est 77 sélections avec les All Blacks, une titre de champion du monde (2011) et une réputation de cador jamais démentie. Comme son compère de la deuxième ligne, Bakkies Botha, ou son ancien compagnon chez les Blacks, Carl Hayman, il prendra sa retraite à la fin de la saison. Et comme eux, ce gars-là est bien plus qu’une ancienne gloire en fin de parcours, c’est un as du rugby qui, à trente-quatre piges, est suffisamment expérimenté pour sortir le meilleur de lui-même le jour où ça compte vraiment.

ÉLU HOMME DU MATCH

Hier après-midi, dans le temple clairsemé de Twickenham, devant une bonne partie de sa famille, dont son père, tétraplégique, qui avait fait le voyage depuis la Nouvelle-Zélande, le natif d’Auckland a été élu homme du match. Une juste récompense au regard de son rendement exceptionnel, de cet abattage impressionnant qui font de lui un joueur capable aussi bien de courir que de sauter, plaquer ou porter la balle.

« Si mon père peut faire l’effort de venir ici, je peux faire celui de courir 80 minutes. Ce qui lui est arrivé (un accident domestique il y a 20 ans) remet les choses en perspective. » « C’est un joueur qui a tout gagné, observe le flanker argentin Juan Fernandez-Lobbe. Tout est dit. Quand on a un palmarès comme le sien, c’est qu’on est forcément toujours présent dans les grands rendez-vous. »

Ali Williams n’a pas marqué d’essai, hier. Mais il capte des ballons en touche (trois hier, dont un sur lancer adverse), nettoie dans le rucks, parvient à l’occasion à franchir le rideau adverse (17 m parcourus ballon en main face à Clermont) et régale ses partenaires grâce à une gestuelle et une technique impeccables héritées de sa formation néo-zélandaise. Les passes vissées de dix à quinze mètres des deux côtés ? Il sait faire. Des passes sur un pas dans un timing parfait pour un partenaire venu à hauteur ? Pareil. Il a réussi les deux, hier, face à Clermont. Et plusieurs fois.

« Il a été élu homme du match, il n’y a pas grand-chose à rajouter, souligne le centre argentin Juan Hernandez. Contre les Wasps, en quarts de finale (32-18), j’avais déjà trouvé qu’il était au-dessus de tout le monde. Des joueurs comme lui, tu les vois encore plus dans les phases finales. » Ali Williams n’est à Toulon que depuis deux saisons. Jusqu’à présent, il y a gagné toutes les compétitions auxquelles il a participé . « J’adore jouer au rugby, j’adore la camaraderie, le combat, disait-il hier, avec la satisfaction du devoir accompli. C’est un sport fabuleux. C’est juste incroyable de finir ainsi. Vraiment. »

Source: lequipe.fr

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2 Commentaires

  1. bison25 4 mai 2015 at 15h- Répondre

    Je pense qu’il y a beaucoup d’équipe de notre TOP 14 qui voudrait en posséder des vieux comme ça , comme certain l’affirme . :rotfl: Ah BEN , c’est clair qu’il leur aura répondu samedi 😉 :yes: Juste sublime ALI !…

  2. Matt Gâteux 4 mai 2015 at 17h- Répondre

    one more year!