Découvrez ce que réserve Bernard Laporte à ses joueurs à 24 heures d’une finale
Découvrez ce que réserve Bernard Laporte à ses joueurs à 24 heures d’une finale
Le vendredi 1 mai 2015 à 17:21 par David Demri
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C’est un instantané immuable et très important, institué à chaque match de phase finale du RCT. Un moment qui est la véritable marque de fabrique du manager, Bernard Laporte. Que ce soit au SBUC, au Stade français, en équipe de France ou maintenant à Toulon, tous les joueurs qu’il a eus sous ses ordres ont été marqués par ce rendez-vous. Et bon nombre, aujourd’hui passés techniciens (Ibanez, Laussucq ou Galthié par exemple), s’en inspirent dans leur management. Cela se déroule exclusivement les veilles de match, « toujours avant le dîner », précise Bernard Laporte qui, pour la première fois, a bien voulu livrer un des secrets de sa gestion de groupe.
À 24 heures d’une rencontre importante, il entre en scène pour l’ultime discours de motivation lors de la remise des maillots. Un moment que Laporte a cogité, bien en amont. On pourrait croire que l’ex-sélectionneur a un sens inné de l’instant pour le discours d’avant-match alors, qu’en fait, tout est très réfléchi. « Autant, je peux avoir une réaction épidermique après une défaite, autant là, je pèse chacun de mes mots. »
DE L’HUMAIN
Cela commence par une phase de réflexion devant une feuille blanche. « Je note les axes sur lesquels je veux insister lors de mon briefing. Je commence par la technique pour finir sur l’humain. Ce doit être un moment de partage, je ne les agresse pas contrairement à certaines interventions », nous révélait Laporte cette semaine par téléphone. Il avoue passer des heures à chercher, pour chacun de ses joueurs, sur quelles ficelles il va tirer. Et de relater que pour la finale 1998 entre le Stade français et Perpignan, il avait axé toute son intervention autour du fait que son troisième ligne d’alors, Marc Lièvremont, allait affronter tout le peuple catalan au Stade de France.
Son successeur chez les Bleus en 2008, devait ensuite remettre les maillots à ses partenaires sans parvenir à contenir son émotion. Voilà aussi pourquoi, Laporte souhaite que ce moment – forcément très intime – se déroule la veille des matchs. « Pour faire passer l’émotion d’une finale afin que, le lendemain, les joueurs soient obnubilés par le fait de gagner la rencontre », poursuit Bernard Laporte qui banalise. « En 2012 avant la finale de Top 14, j’avais choisi Simon Shaw pour remettre les maillots, car ce n’est jamais moi qui le fais. Il n’était pas dans les vingt-trois et arrêtait sa carrière. J’étais très fier d’avoir entraîné un mec comme lui. Au moment de la distribution, il a fondu en larmes, incapable d’ouvrir la bouche. Tout le groupe a chialé… mais le lendemain on a perdu. »
LAUSSUCQ : « TU LE SUIVRAIS N’IMPORTE OÙ »
Ce vendredi, même si Bernard Laporte veut conserver le secret, cette tâche devrait être dévolue aux grognards : Hayman, Botha ou Williams. L’ex-Biarrot, Jérôme Thion et 54 sélections, envie les Toulonnais avant ce moment. « La force de Bernard, c’est que ce n’est jamais la même chose d’un match à l’autre. Il arrive toujours à trouver une nouvelle idée pour te faire monter aux arbres. »
Christophe Laussucq, qui l’a côtoyé au SBUC, au Stade français et chez les Bleus va même encore plus loin. « Nanard,c’est le seul mec qui te convainc de partir à la guerre avec lui, chaque semaine. Lors d’un derbyface à Bègles, j’avais à peine 20 ans, il m’avait persuadé que j’étais supérieur à Guy Accoberry, alors taulier chez les Bleus. Tu le suivrais n’importe où. » Laporte n’en attend pas tant. Pour lui il s’agit, « d’évacuer la pression d’avant match et de renforcer les liens de ce qui reste à la plus belledes aventures humaines. »
Source: Midi Olympique
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cela doit être un moment inoubliable ds la tête des joueur , cela doit Etre un moment a vivre ds une carrière de joueur l’émotion en même Temp que l’envie de tous de gagner les bon mot aux bonne personne aux bon moment en aime ou on aime pas Bernard ,mais je pense que comme meneur homme il y a difficilement mieux
A une plus petite échelle , quelques uns s’en approcheraient un peu , mais plus discrets et surtout moins médiatisés que Bernard ne l’est . C’est normal , en fait . Quelque part c’est le modèle parfait qu’ ils pourraient ou ont envie d’ imiter .
Reste à savoir quel impact peut avoir »la piqûre grammaticale » d’un entraîneur français sur des joueurs de culture anglo- saxonne
qui subissent poliment plus qu’ils n’écoutent un appel aux armes frémissant dans la langue de Molière
Problème que rencontrent tous les clubs pros, pas seulement le RCT.
Encore pire quand c’est l’entraineur qui est Sud-Af…
Celui qui va remettre les maillots sera wilko
Tu te demande encore quel Impact il peut avoir sur ses joueurs ? C’est mal connaitre le palmarès du RCT !!!
jp , je parlais des joueurs étrangers qui ne comprennent pas toujours bien la langues française ni le mécanisme d’une préparation psychologique qui leur était étrangère jusqu’à leur arrivée en France.
Quand à ma méconnaissance du palmarès toulonnais… hum…
HS: Bonsoir amis toulonnais,
Quelqu’un connaît un bar sympa sur montpellier pour regarder la finale de hcup demain soir ?
Pas de soucis l’ami Jojo :yes: Allez Toulon