Ils l’ont répété, à l’envie. Pas de revanche, pas d’esprit de vendetta à travers cette rencontre et vis-à-vis de 2013.

« Nous n’en parlons mais visiblement cela vous intéresse. Depuis deux semaines, on ne nous parle que de cela. Alors qu’on s’en fout », balayait Franck Azéma, cette semaine. Pas de remake, donc, parce que les entraîneurs ont changé. Les équipes aussi, paraît-il. Les chiffres ne disent pas tout à fait cela.

Parmi les 23 clermontois présents sur la feuille de match, il y a deux ans à Dublin, seize sont toujours présents dans les rangs du club auvergnat. Hormis Ti’i Paulo, les quinze autres devraient d’ailleurs figurer à nouveau sur la feuille de match, ce samedi.

Côté toulonnais, le renouvellement a été légèrement plus conséquent. Dix des vingt-trois acteurs de Dublin ont disparu des écrans radars. Parmi les treize restants, seul Delon Armitage, blessé à une main, ne devrait pas être reconduit sur la feuille de match pour cette finale. Dans ce contexte, refuser d’évoquer est une chose. Assurer qu’elle ne rejaillira jamais dans les esprits en est une autre.

Source: Midi Olympique