Malietoa Hingano a sauvé son équipe contre le Rugby Club Toulonnais

Malietoa Hingano a sauvé son équipe contre le Rugby Club Toulonnais

Le lundi 27 avril 2015 à 13:43 par David Demri

4 Commentaires

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IMG_5176Habitués des rencontres au couteau, les Rochelais savent désormais qu’ils peuvent compter sur le match-winner nécessaire à ces exploits. Face à Toulon comme contre Clermont, le dénominateur commun des victoires se nomme Malietoa Hingano, au terme de performances courageuses de l’ASR. Après une pénalité vite jouée par Barraque à deux minutes du terme contre l’ASM, une énième pénaltouche vite tapée par Berger à quatre secondes de la fin en est à l’origine.

Un lancer assuré par Gélédan, un ballon bien capté par Goujon puis un groupé pénétrant plus tard, c’est bien le trois-quarts australien qui surgit de nulle part. « J’étais replacé sur l’extérieur, et je le vois repartir, se souvient le troisième ligne. J’essaye d’arriver au soutien, mais il y va tout seul… » Et le principal intéressé de raconter : « J’ai eu la chance de récupérer le ballon, de retrouver des forces et de pouvoir le poser dans l’en-but. » Ou plutôt le flair du marqueur. Car c’est au près que le joker médical de Gonzalo Canale a réussi l’exploit de passer au milieu de quatre Varois. Sans même qu’il n’en prenne conscience. « Je regardais juste la ligne. Dans une telle séquence de pick and go, c’est une chance pour un centre d’avoir eu le ballon ! »

UN PARTAGE AVEC LE PUBLIC, PUIS SES ÉQUIPIERS

Comme si « Mali » – son surnom – ne connaissait pas la pression de ces dernières secondes. Il l’accorde : « Avec la foule, ça aide. Quand on lève la tête, on ne voit que des gens crier. En regardant tes coéquipiers, tu sais que ce que tu veux, c’est de marquer. » Une ferveur à laquelle il ne s’attendait pas en débarquant. Mais samedi, c’est avec les supporters massés devant lui qu’il partagea d’abord sa joie. « C’était mon rêve d’évoluer ici et d’être un de ses joueurs que la foule vient enlacer, assume le joueur engagé jusqu’en 2017. Je voulais les remercier d’être venus. Sans eux, nous n’aurions pas gagné. »

L’Australien fut ensuite félicité par l’ensemble de ses coéquipiers, à qui il rendit la pareille. Dont Loann Goujon, qui se remémore : « Je crois que je lui ai juste dit « merci ». Ce sont des joueurs comme ça, un peu toniques, qui peuvent casser les défenses et nous faire gagner. » D’origine samoane par sa mère, le rapide Hingano dispose aussi de la puissance des îliens à l’origine de sa capacité à franchir les défenses avec fougue et détermination à toujours gagner un centimètre de plus. « Il s’envoie en attaque et s’arrache en défense, reprend Goujon. Il ne lâche rien et, grâce à lui, tu peux psychologiquement repartir de l’avant. »

À L’AISE À L’AILE COMME AU CENTRE

De là à faire de lui l’homme des derniers instants ? Malgré l’insouciance de la jeunesse, Hingano n’en a pas perdu son
humilité. « C’est surtout un travail d’équipe, pas seulement moi », répond-il. Débarqué en octobre dernier, l’ancien joueur de Manly, au niveau provincial australien, n’a pas manqué de saisir sa chance.

Face au RCT, il a ainsi disputé son 11e match de Top 14 pour sa 7e titularisation consécutive. Avec les numéros 11, 12, 13 ou 14 dans le dos. Pas de quoi le perturber. « Je n’avais jamais trop eu l’opportunité de jouer sur l’aile, j’ai eu de la chance de l’avoir en arrivant ici, évoque-t-il. J’ai toujours à apprendre, mais ça m’a permis de travailler. Et puis, premier ou second centre sont des postes assez similaires. » Là où il sent le mieux. « Il a mis un peu de punch à cette équipe, et notamment derrière, ajoute Goujon. Il a énormément de qualités et puis il est toujours à encourager les mecs. »

Sa bonne humeur participe à la dynamique rochelaise actuelle. Aidé à son arrivée par l’ancien Stadiste Vainikolo – désormais à Saint-Jean-d’Angély (Fédérale 1) – Hingano a aussi été intégré par Alofa, avec qui il partageait son casier à l’Academy des Waratahs. « Avec lui, on rigole beaucoup, c’est dans notre nature », évoque-t-il. Blagueur, il l’est aussi face à la presse. Où ses goûts musicaux ont leur petit effet. Après Barbie Girl d’Aqua en janvier, c’est désormais à Mysterious Girl de Peter Andre, « plus groovie » que l’Australien est passé. Ça lui réussit.

Source: Midi Olympique

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4 Commentaires

  1. lolo1963 27 avril 2015 at 13h- Répondre

    Ils en voulaient plus que nous !! les Rochelais 😉

    GO..TOULON…..CETOU

    • Etnica 27 avril 2015 at 15h- Répondre

      Moi je ne trouve pas qu’ils en voulaient plus que nous, ça ne se joue à rien c’est comme ça.

  2. I Am Spartacus 27 avril 2015 at 14h- Répondre

    Par contre, je n’ai toujours pas vu le ralenti où on le voit clairement applatir après la ligne dans le mouvement tout ça tout ça … Je fais confiance et je sais que Gauzère voit le ballon applati mais j’aurai bien aimé voir toute l’action… Bref, les angles de caméra devaient être bouchés 😉

    • Etnica 27 avril 2015 at 15h- Répondre

      Pour en finir avec ça, un mec qui franchit la ligne avec un adversaire dessous ou pas, et sous condition de ne pas avoir dégueuler le ballon bien sur, devrait être récompensé de l’essai.

      Y aurait déjà plus d’essais