Les supporters Rochelais vont vouloir mettre le feu contre Toulon
Les supporters Rochelais vont vouloir mettre le feu contre Toulon
Le samedi 25 avril 2015 à 10:12 par David Demri
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Un public coloré qui sait mettre le feu
Il y a deux semaines, contre le Stade français, l’ambiance avait été exceptionnelle durant les minutes précédant le coup d’envoi. La température était montée crescendo jusqu’à atteindre l’ébullition: 15.000 personnes, debout, agitant des drapeaux aux couleurs jaune et noir du club. On imagine bien les frissons qui devaient parcourir les corps des trente acteurs sur la pelouse.
En tribunes, certains font en effet le maximum pour soutenir leur équipe. A coups de grosse caisse… D’autres avec des chants dont les paroles sont évidemment à la gloire des rugbymen rochelais. « Les Jaune et Noir nous font vibrer – On va hisser haut nos couleurs – On va jouer, on va gagner…« Outre les drapeaux, certains – sous le nom des Bagnards – garnissent aussi les tribunes de leur déguisement jaune et noir. Ambiance garantie et visibilité maximale. Mettre le feu peut aussi avoir des conséquences sur le jeu. Le pilier droit et capitaine Uini Atonio l’a rappelé cette semaine. « Avec 15.000 personnes qui chantent des chansons, c’est dur ! Tu n’entends rien. Quand on annonce les touches, on est obligé d’être près les uns des autres ».
Les abonnés, c’est incontestablement le point fort du Stade rochelais. En toute occasion, ils sont là. « Les gens sont toujours là c’est vrai, ils y trouvent leur compte », reconnaît l’entraîneur en chef maritime Patrice Collazo. Avec 10 700 supporters abonnés, c’est l’assurance de remplir le stade. Celui de La Rochelle enregistre d’ailleurs l’une des plus belles affluences de Top 14 par rapport à sa capacité: bien au-delà des 95% d’occupation depuis le début de la saison.
De quoi faire du bien aux joueurs qui peuvent compter sur ce soutien indéfectible. « Les supporters nous permettent d’être dans un bon état esprit dès l’échauffement », fait remarquer l’ailier Alofa Alofa. « Ça fait du bien de les voir. Ils sont toujours derrière nous, même quand ça va mal. C’est une petite chose mais c’est important pour l’équipe. Ce public, c’est plus un soutien que de la pression ».
Le stade Marcel-Deflandre imprenable ? Non, l’UBB l’a montré en venant s’y imposer, en septembre dernier. Par contre, un stade qui rend la partie compliquée à toutes les équipes visiteuses, oui. La Rochelle ne se laisse pas faire à la maison. D’autant plus quand la ferveur de plusieurs milliers de personnes s’y mêle. Patrice Collazo le pense. « Oui, ça peut nous servir. Si on est dans le dur, dans le rouge, ça peut nous donner un supplément d’énergie. Je ne vous cache pas que les 15.000, j’aimerai qu’ils rentrent sur le terrain pour nous donner un coup de main (sourires) ». Avec un bémol sur les Varois. « Le public rochelais, ça n’aura pas d’impact sur les joueurs de Toulon. Ils ont tellement l’habitude, quand ils jouent à la maison et à l’extérieur. Ils sont attendus partout ».
Source: rugbyrama.fr
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3 Commentaires
Chez nous ! Chez nous ! c’est le 18 … qui vient l’éteindre . :rotfl: 😉 + peut être la pluie qui aidera .
Les GRENOBLOIS aussi en guise de feu ont pris une déferlante ……………….un TSUNAMI de la rade jusqu’au ALPES ,les ROCHELAIS doivent avoir des symptômes d’ALZEIMER :reallypissed:
C est marrant je n arrive pas a mettre le feu a mayol quand c est la Rochelle, quand c est le munster ou le leinster etc c est autres choses