Uini Atonio: « On n’a pas envie de perdre à Marcel-Deflandre »
Uini Atonio: « On n’a pas envie de perdre à Marcel-Deflandre »
Le vendredi 24 avril 2015 à 11:14 par David Demri
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Uini Atonio plante le décor et élabore des hypothèses. Le natif d’Auckland en Nouvelle-Zélande a raison de le dire: ce sera indécis jusqu’au bout. Le plus dur serait d’aller chercher le maintien lors de la dernière journée, à Bayonne. Les Rochelais peuvent toutefois compter sur une forme qui leur permet d’être invaincus depuis six matchs. Ils occupent ainsi la troisième place au classement de la phase retour avec 25 points pris en neuf matches, soit quasiment trois par rencontre. Peuvent-ils garder cette dynamique, et rester invaincus pour la septième fois de rang ? Le capitaine Atonio espère une entame de match similaire à celle vue contre le Stade Français, il y a deux semaines. Mais – et c’est toute la problématique du match contre Toulon -, il faudra tenir le rythme et ne pas se faire pénaliser en défense.
« C’est le dernier sprint. Il reste quatre matchs. Ce sera dur jusqu’au bout, à Bayonne. On a besoin de tout gagner. On a besoin de prendre des points sur chaque match. Entre nous qui sommes dixièmes et le treizième, il n’y a que quatre points d’écart. Si on perd contre Toulon, ce sera dur pour les trois dernières rencontres. On n’a pas envie de perdre à Marcel-Deflandre »
Le pilier droit de 25 ans a expliqué les raisons qui l’ont poussé à prolonger d’un an avec La Rochelle jusqu’en 2017. Uini ne peut oublier que c’est La Rochelle – et Patrice Collazo en particulier – qui lui a permis de quitter la Nouvelle-Zélande. Arrivé en France avec quelques dollars néo-zélandais en poche, il lui a fallu s’adapter à une nouvelle vie entre les deux tours du Vieux-Port de La Rochelle. « En arriver là », c’est-à-dire en équipe de France a nécessité du travail. D’abord en Pro D2, pendant trois ans, et en Top 14 aujourd’hui. Il lui a fallu apprendre les caractéristiques du jeu français. Enfin, il se sent bien sur l’île de Ré, où il réside et aime aller à la plage. Les spectateurs rochelais, eux, ont adopté leur capitaine. Il n’y a qu’à entendre les tonnerres d’applaudissements qui descendent des tribunes quand son nom résonne dans le stade Marcel-Deflandre.
» Je suis content ici. Je pense que c’est grâce à La Rochelle que j’en suis arrivé là. J’espère faire au moins un an de plus en Top 14 avec l’équipe. Je suis bien là-bas, sur l’île de Ré. C’est tranquille »
Sur l’équipe de France, Uini est clair. C’est dans un coin de sa tête mais c’est le club qui compte avant tout. Après la tournée d’automne où il a porté le maillot bleu pour la première fois, il a participé au tournoi des Six-Nations, avec son coéquipier le troisième ligne Loann Goujon. L’annonce prochaine, le 19 mai, de la liste de 36 joueurs retenus pour préparer la Coupe du monde en Angleterre, il y pense. « Mais comme tous les autres Français », précise-t-il. S’il va donner le meilleur de lui-même pour s’imposer à son poste, sa priorité reste son club. Il le dit et le redit d’ailleurs plusieurs fois face à la presse. « J’espère qu’on va rester en Top 14 ». 2015 pourrait être une magnifique année pour lui en cas de maintien de son club dans l’élite et d’une participation à la Coupe du monde.
» Ma priorité, c’est La Rochelle. On a besoin de rester en Top 14. Je joue dans cette équipe et je penserai à cela plus tard »
Source: rugbyrama.fr
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Mais c’est ton droit mon pti UINI :-* . :no: (Bon je sors !)…