Ali Williams: « Je n’ai pas dû payer suffisamment de coups à boire à l’arbitre »
Ali Williams: « Je n’ai pas dû payer suffisamment de coups à boire à l’arbitre »
Le lundi 20 avril 2015 à 11:18 par David Demri
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C’est en prolongation et en infériorité numérique que les Toulonnais ont fait la différence. Incroyable !
Les Toulonnais croyaient avoir tout connu mais, hier, ils ont mis les pieds sur un terrain où ils n’étaient encore jamais allés. Pour la première fois de leur histoire européenn e, les doubles tenants du titre se sont qualifiés après prolongation. L’occasion pour Bernard Lapor te de se retrouver sur la pelouse, avec ses joueurs, à la fin du temps réglementaire. « Ça m’a rappelé des souvenirs, s’amusait le manager du RCT. Je me suis souvenu du temps où j’étais au SBUC (Stade Bordelais Université Club) et qu’on ne rentrait pas aux vestiaires à la mi-temps. Ça m’a fait tout drôle. »
Remarquez, heureusement qu’elles étaient là, ces vingt minutes supplémentaires, pour sortir le match de sa torpeur. Dans les tribunes, sur le bord de touche et sur le terrain, la tension devenait de plus en plus forte. Intenable pour Mourad Boudjellal : « Je me suis dit qu’à la prochaine journée de Top 14 il y aurait une minute de silence en ma mémoire. C’était terrible. » Car, très vite, le président a cru que cette prolongation allait tourner au cauchemar pour son équipe. À la 86 e minute, le deuxième-ligne néo-zélandais Ali Williams reçoit un carton jaune, le premier de sa saison, pour une faute peu évidente sur son vis-à-vis Devin Toner dans un duel aérien. « J’ai pensé que le match allait basculer, reconnaissait le All Black (33 ans, 77 sél.) avec un petit sourire gêné. Je crois que je ne dois pas beaucoup plaire à l’arbitre. Je n’ai pas dû lui payer suffisamment de coups à boire. »
ALI WILLIAMS : « JE VAIS PEUT-ÊTRE ALLER JOUER À CARQUEIRANNE »
Williams pouvait en plaisanter. Il n’avait pas encore eu droit à l’explication avec Bernard Laporte : « J’attends demain. On verra. Peut-être que la semaine prochaine je vais aller jouer à Bandol ou à Carqueiranne. » Pas sûr, pourtant, que l’ancien sélectionneur des Bleus lui en veuille beaucoup. Car, c’est justement réduits à quatorze que les Toulonnais ont fait basculer la rencontre, inscrivant un 10-0 assassin juste avant la mi-temps de la prolongation, sur une pénalité d’Halfpenny (89 e ), puis un essai d’Habana transformé par le Gallois. « Les Irlandais n’avaient rien montré et peut-être qu’en étant en supériorité numérique, ils ont voulu jouer et c’est là qu’Habana fait son interception, tentait d’expliquer Boudjellal. On n’a jamais aussi bien joué que sans Ali. »
« Quand on était quatorze sur le terrain, j’ai regardé les visages de mes partenaires, raconte Fernandez Lobbe. J’ai vu que tout le monde était tranquille. On s’est sentis forts en défense. » Sébastien Tillous-Borde, lui, ne partageait pas totalement le sentiment de quiétude du troisième-ligne argentin : « C’est sûrement un de nos matches les plus compliqués. Pas en termes de jeu ou de combat, mais il a fallu vraiment se sortir les tripes. Il n’y a pas eu de frousse, mais je peux vous dire que c’était beaucoup d’émotion au coup de sifflet final. »
Source: lequipe.fr
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Ce match me laisse un goût amère.
On aurait bien pu éviter de passer en prolongation si on n’avait pas fait des fautes bêtes. Surtout que le Leinster n’a pas été si terrible (maul et coups de pieds)
Par contre, on faisait que des mi-temps pour se préparer à jouer 100 mns en 1/2 finale. 😛 😛
Sérieusement, ils ont la capacité de résister à 80 mns
Et pour nous aussi a la fin du match
A mon avis c est a habana qu il devrait payer une bonne biere
à grenoble il y a eut le même cas de figure,c’est suite au carton jaune de suta que nous nous sommes envolé au score!et çà,mentalement, çà fait très mal au moral de l’adversaire.
Très heureux surtout de posséder de grosses et fiables individualités capable de faire basculer un match à eux seuls . MERCI BRYAN !. :yes: :yes: :-*