Toulon l’emporte au bout du suspens et peut continuer à croire au triplé !

Toulon l’emporte au bout du suspens et peut continuer à croire au triplé !

Le dimanche 19 avril 2015 à 22:59 par David Demri

2 Commentaires

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victoire-rctAu bout de la prolongation, le RCT a battu le Leinster (25-20) et peut toujours rêver du triplé européen. Les Varois retrouveront Clermont le 2 mai pour une revanche de la finale 2013.

Une septième finale consécutive, toutes compétitions confondues. La troisième d’affilée en Coupe d’Europe. Au coup de sifflet final, à la 100e minute, ces Toulonnais semblent inarrêtables. Mais que ce succès fut long à se dessiner. Le ballon rendu glissant par la pluie a joué des tours aux joueurs des deux équipes durant toute la rencontre. Il a fallu attendre quatre-vingt onze minutes pour assister au premier essai de la rencontre, après une interception de Bryan Habana. Ce n’était pas un match pour les ailiers, et c’est pourtant l’international Springbok qui scelle la victoire des siens, en prouvant par la même occasion qu’il fait partie des tous meilleurs ailiers de l’histoire. Le Leinster, de son côté, n’a jamais vraiment été dominé par le RCT, mais doit s’incliner devant la puissance toulonnaise en fin de match. Grâce notamment à Leigh Halfpenny, auteur d’un 7/8 face aux perches, les hommes de Bernard Laporte s’imposent 25-20 et rejoignent Clermont en finale de la Coupe d’Europe.

« On va les défoncer en mêlée ! »  Les encouragements de Bernard Laporte sonnent après coup comme une prophétie. Deux minutes seulement après le début de la prolongation, le pack toulonnais prend le dessus sur son homologue irlandais, et obtient une pénalité. Leigh Halfpenny, homme du match cette après-midi, redonne à Toulon trois points d’avance. La mêlée et le buteur rouge et noir mettent toute l’équipe sur de bons rails. Plus confiants, plus sûrs de leur force, les double tenants du titre sont parvenus à imprimer leur rythme durant les dix premières minutes de cet « extra-time ». L’interception de Bryan Habana, sur une erreur de jugement de Madigan, assassine littéralement les Leinstermen juste avant la pause. L’écart entre les deux équipes n’avait jamais été aussi important, et le retard de dix points des Irlandais semblait bien difficile à combler à dix minutes du terme.

Clermont, dernier rempart

Des maladresses, des fautes, les deux équipes ont offert un bien triste spectacle aux 45 000 spectateurs présents au Vélodrome. Mais le suspense était au rendez-vous. La physionomie du match aurait sûrement été différente, si M .Barnes avait accordé cet essai casquette à Masoe en tout début de partie (4e). Bien plus tard, à la 85e minute, le score est de 15 partout. Sur le renvoi, Ali Williams est monté au saut, et a déséquilibré involontairement Devin Toner. Wayne Barnes a sorti le carton jaune. Une exclusion temporaire qui aurait pu flinguer la fin de match des Toulonnais. Mais ces derniers, toujours capables de se sublimer lorsqu’ils sont dos au mur, ont repris leur destin en main, pour infliger à leur adversaire du jour un cinglant 10-3 à quatorze contre quinze, avant que le Leinster n’inscrive un essai en force (94e), juste avant le retour de Williams sur la pelouse.

Au terme d’un match haché dans des conditions a priori défavorables aux coéquipiers de Fernandez Lobbe, Toulon s’est sorti du piège irlandais. Seuls les Clermontois sont en mesure d’empêcher les Toulonnais d’entrer dans l’Histoire, comme la première équipe capable de remporter trois coupes d’Europe d’affilée. L’indiscipline de plusieurs cadres comme Botha, Williams ou même Fernandez Lobbe à dix minutes de la fin a bien failli coûter cher, alors même que « Bernie le dingue » – « pas faire de fautes, pas faire de fautes, pas faire de fautes « – avait prévenu : la discipline serait la clé du match.

De son côté, Xavier Chiocci s’est trouvé en grande difficulté en mêlée fermée face à Ross durant toute la première période, deux semaines après le match compliqué de Menini contre les Wasps. En touche, l’alignement varois a été contré à trois reprises. Frédéric Michalak, en manque d’inspiration, a été sorti prématurément (46e), alors que Matt Giteau n’a pas été beaucoup plus brillant lorsqu’il a pris sa suite. Le staff toulonnais est donc confronté à quelques incertitudes dans l’optique de la finale face à des Clermontois revanchards. Un remake de la finale de 2013, avec on l’espère, autant de suspense, et plus de jeu que cette après-midi.

Source: rugbyrama.fr

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2 Commentaires

  1. JP83 19 avril 2015 at 23h- Répondre

    Ben voilà GO TO LONDON !!!! avec une 3eme étoile en ligne de mire !!! a tout les Grincheux qui critiquent tout et tout le temps , il fallait faire ceci il fallait faire jouer celui la ….. le RCT est en Finale pour la 7eme fois d’affilé et la il n’y a rien a redire …. alors a tout les Coachs ( en tribune ou derrière un écran ) si le club ne vous plait pas , rien ne vous empêche de supporter ( critiquer ) un autre club !!!!
    Allez Toulon Allez les Rouges et Noirs :yes: :yes: :yes:

  2. RALFIN 20 avril 2015 at 01h- Répondre

    ON GAGNE CE MATCH AU COUTEAU au moment ou on est a 14,ce qui montre les ressources de cette equipe et la capacite de gerer ces moments là ou tout semble perdu,un peu comme en 2013 contre clermont,halfpenny buteur de classe mondiale digne successeur de jonny comme buteur nous permet cette nlle finale,habana ds son role favori d intercepteur,qu il pratique a merveille flingue les irlandais et un masoe enormissime principaux artisans de cette victoire
    mais qu est ce qu on a souffert pour en arriver là,avec les faiblesses recurentes( qui ne datent pas d hier) en melee,touche,maul defensif ajoute a cela l affaiblissement des vieux cadres comme botha,ali notamment,l absence d un burden nous fragilisent ,et fait qu on est moins fort que l an dernier,contre clermont ce sera du 50-50,avec leger avantage clermont,mais pour l instant la chance nous a souri ds les moments d incertitude,alors on y croit