Toulon, à la conquête d’un triplé historique
Toulon, à la conquête d’un triplé historique
Le dimanche 19 avril 2015 à 11:17 par David Demri
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Président, joueurs ou manager toulonnais, ils répètent n’avoir qu’une obsession: marquer l’Histoire en devenant la première équipe à soulever trois fois de suite la plus prestigieuse des compétitions européennes. « En début de saison, on s’est cherché des challenges et je crois qu’on a une libido sportive aujourd’hui qui est plus sensible de gagner trois fois de suite la Coupe d’Europe« que de remporter un deuxième championnat d’affilée, affirme ainsi le président varois Mourad Boudjellal.
« Réussir le triplé serait quelque chose d’unique. Je ne sais pas si l’on peut qualifier cela d’exploit mais personne ne l’a jamais fait… », embraye son manager, Bernard Laporte. Mais avant de penser à ramener le trophée une nouvelle fois sur la Rade, et avant même de penser à une éventuelle septième finale de suite toutes compétitions confondues, le RCT doit de nouveau écarter le Leinster qui ne connaît que trop bien la difficulté de réaliser le triplé européen.
« Un an qu’ils se la mangent »
Sacrés en 2009, 2011 et 2012, les Irlandais ont été ainsi dépossédés de leur étiquette de terreur du continent par un RCT qui n’a plus perdu un match éliminatoire de Coupe d’Europe depuis avril 2011 et un revers en quart de finale face à Perpignan. Son effectif constellé d’étoiles au tempérament de compétiteurs, toutes sur le pont pour ce rendez-vous au Vélodrome, sait parfaitement comment gérer ces matches à enjeu qui font la réputation d’une équipe.
Il l’avait superbement prouvé en quart de finale la saison dernière face à la province de Dublin, qui avait encaissé (29-14) à Mayol sa première défaite dans un match de phase finale de Coupe d’Europe en quatre ans ! « On avait réalisé un match exceptionnel en tous points (…) Je pense que les joueurs du Leinster sauront s’en souvenir et qu’ils voudront effacer cette déconvenue », souligne le pilier gauche Alexandre Menini. Mourad Boudjellal est sur la même longueur d’ondes, mais avec un langage plus fleuri comme souvent: « l’énergie et le ressentiment de cette défaite, ça fait un an qu’ils se la mangent ». C’est sans doute vrai, et le Leinster a « effectué une préparation particulière pour ce match« , d’après son entraîneur en charge de la mêlée, Marco Caputo.
« Les prendre physiquement »
Plutôt à la peine en Ligue celtique, il a en effet dimanche une occasion en or de sauver sa saison et de reconquérir ses lettres de noblesses en Europe.« C’est le tournant de notre saison, faite de hauts et de bas. On n’a pas fait de bonnes performances, on n’a pas été assez bons, on le sait. On comprend la frustration de nos supporters, donc on voit ce match comme une chance de leur rendre enfin tout le soutien qu’ils nous apportent », explique le longiligne deuxième ligne irlandais Devin Toner. Poussif en quarts de finale à domicile face à Bath (18-15),orphelin depuis l’été dernier de sa légende et néo-retraité Brian O’Driscoll, le Leinster n’est ainsi plus cette équipe flamboyante qui terrorisait l’Europe sous les ordres de Joe Schmidt.
Mais elle compense par un plan de jeu axé sur la pression défensive et l’occupation du camp adverse qui s’appuie sur une maîtrise de la zone des regroupements, justement l’un des points forts des Toulonnais. « Ils sont dans un schéma et ils n’en sortent pas trop. Ils respectent bien les temps de jeu et essayent de garder beaucoup le ballon », analyse le demi de mêlée de Toulon,Sébastien Tillous-Borde. « Je pense qu’on devra faire un gros match devant pour les prendre physiquement ». La route menant à l’Histoire est en effet souvent pavée de combats.
Source: rugbyrama.fr
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Les données sont toujours les mêmes, (possession du ballon, occupation du terrain, gagner la bataille des rucks, gagner nos touches et nos mêlées sans se mettre a la faute, avec une défense agressive et enfin fructifier notre capital points sur les coups de pieds) . Occupons nous de notre propre jeu, soyons concentres sur les chandelles dans un ciel menaçant qui rendra le ballon glissant.Certes, on ne pourra pas faire un » sans faute » dans toutes ces phases de jeu, mais le pourcentage devra être élevé pour annihiler les espoirs de nos « amis irlandais. Enfin, si on en a l’occasion, enfonçons le clou pour ne pas revivre l’épopée toulousaine.
La saison commence aujourd’hui…
@Hulk83 . Sublime phrase . Et c’est tellement vrai !.. Que ça va le faire . Picétou :yes: *** :victory: