Interrogé en conférence de presse, le manager Toulonnais Bernard Laporte a évoqué le match à venir contre le Leinster, dimanche après-midi au Stade Vélodrome de Marseille.

Il avoue que la séance vidéo de ce mardi matin était celle la plus concentrée depuis le début de la saison car tous les joueurs veulent jouer ce match. Extrait:

« Si je vous dis que la séance vidéo de ce matin c’était la séance la plus concentrée de la saison… ça paraît logique car tout le monde veut jouer ce genre de match. Mais ça avait déjà commencé avec le quart de finale. Il y a de la concurrence à certains postes et dans ces semaines-là, l’importance du match fait que quand t’es manager, c’est quand même plus facile car il y a beaucoup de concentration, beaucoup d’application et beaucoup d’envie de jouer, dans les 15 voir dans les 23. »

Il prévient que le Leinster est une équipe qui est habituée à ce genre de rencontre. Il ne cache pas qu’accéder une troisième fois en finale Européenne serait quelque chose d’unique. Extrait:

« Accéder une troisième fois à la finale serait un exploit… enfin, peut-être pas un exploit mais quelque chose d’unique car pour le moment, personne ne l’a fait. Mais sur notre route, on a un candidat sérieux qui est le Leinster et qui connaît ce genre d’événement car ils l’ont gagné trois fois. Ils ont l’habitude de ces matches, avec une pléiade d’internationaux en activité, et avec l’équipe d’Irlande qui vient de gagner le tournoi… Ça s’annonce un match de niveau international, un très bon match. »

Par ailleurs, Bernard Laporte se rappelle du quart de finale Européen, la saison dernière à Mayol. Selon lui, il n’y a pas de favori dans ce match, ou si peu. Extrait:

« On avait fait un bon match, on les avait très bien pressés. On les craignait les O’Driscoll, Gordon D’Arcy… on avait mis un gros pressing. Il faudra faire pareil. Mais dans une demi-finale il n’y a pas de favori. C’est toujours 50 – 50. Tout le monde disait que les Saracens n’allaient pas gagner au Racing… mais il faut les jouer les matches. Il n’y a que des internationaux dans les équipes-là, donc ce sont toujours des matches de très haut niveau. Allez, peut-être 51 – 49 car on joue à Marseille, mais ça ne veut pas dire que tu gagnes. Les Saracens ont montré que le terrain ce n’était pas prioritaire. »