Comment Grenoble a pu s’incliner à domicile en marquant 4 essais à Toulon ?
Comment Grenoble a pu s’incliner à domicile en marquant 4 essais à Toulon ?
Le lundi 13 avril 2015 à 10:45 par David Demri
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Comment une équipe peut-elle s’incliner sur sa pelouse en marquant quatre essais contre deux ? Probablement en concédant pas moins de quatorze pénalités et douze pertes de balle, ainsi que le firent les Grenoblois…
Un déchet qui, associé à une conquête bancale, se trouvait bien trop important pour ne pas vouer à l’échec n’importe quelle stratégie… Qui plus est lorsque cette dernière fait du FCG le Francis Huster du Top 14, irritant à force de surjouer. « On peut se demander si parfois, nous n’aurions pas dû poser le jeu pour souffler un peu, s’interrogeait le talonneur Laurent Bouchet. Mais nous avions décidé de gagner en demeurant fidèles à notre jeu, à notre ADN. Face à une équipe comme Toulon, ne vaut-il pas mieux garder le ballon que le leur rendre ? »
Une question à laquelle les cent points infligés à Grenoble par le RCT cette saison semblent, à notre sens, faire valeur d’évidence… Au vrai, face à la meilleure défense du championnat qui alignait un premier rideau de quatorze joueurs, s’obstiner à vouloir la défier ballon en main (qui plus est après les sorties de Grice et de Hunt, seuls joueurs capables de placer leur équipe dans l’avancée) relève au mieux du péché d’orgueil, au pire de l’inconscience.
« Nous avons probablement manqué d’alternance, convenait le capitaine Fabien Gengenbacher. Nous aurions dû occuper un peu plus le terrain. » Et particulièrement en fin de première période lorsque Leigh Halfpenny ne fut jamais inquiété par un seul coup de pied, en dépit d’une épaule douloureuse…
0-9 EN SUPÉRIORITÉ NUMÉRIQUE…
Pire, c’est à l’extrémité inverse que les Isérois sont arrivés, demeurant fidèles à leur plan d’attaque, jusqu’au suicide. Le meilleur exemple renvoyant au carton jaune infligé à Suta… En effet, alors que l’on s’attendait à une révolte grenobloise et à un beau ballon porté permettant de reprendre l’ascendant dans le combat, c’est au contraire que l’on assista : touche à quatre, déviation, ballon contesté.
Le début d’une gestion catastrophique qui vit le FCG encaisser un 9-0 à quinze contre quatorze. Rédhibitoire, là encore, pour l’emporter. Surtout si l’on se souvient que, lors des deux saisons précédentes, c’est en lui sautant à la gorge, que Grenoble avait fait déjouer le RCT… Certainement pas, en tout cas, en pratiquant un rugby playstation qui, outre le fait de s’avérer inefficace, coûte aux avants une énergie qu’ils paient logiquement en défense, en se consommant inutilement dans les rucks pour y commettre des fautes par manque de lucidité…
Source: Midi Olympique
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Un manque cruel d intelligence de jeu sans meneur de jeu veritable dire qu il y en a qui voulait winieski