Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, le manager Toulousain Guy Novès est brièvement revenu sur la victoire de son équipe contre le RCT, au Stade Vélodrome de Marseille, sur le score de 24 à 34.

Selon lui, Toulouse a eu la chance d’affronter un Toulon diminué. Extrait:

La victoire acquise à Marseille face à Toulon a apporté un surcroît de lisibilité à la fin de saison du Stade toulousain. À cinq journées de la fin du championnat, comment analysez-vous votre situation ?

Le changement n’est pas si énorme par rapport à la situation que nous avons connue voilà quelque temps. Nous sommes tombés en bas du classement après les premières journées et quatre journées consécutives disputées à l’extérieur, ce qui nous a plombés médiatiquement. À l’heure qu’il est, la situation n’est ni plus préoccupante, ni plus satisfaisante qu’avant, si ce n’est que certaines choses se remettent dans l’ordre. Mais d’un week-end à l’autre, au gré d’une victoire ou d’une défaite, tout peut aller très vite. Nous n’avons pas de marge de manoeuvre, alors il faut tout donner dans cette dernière ligne droite, même si on y laisse des plumes, avec les blessures de Palisson, Poitrenaud ou Fickou, qui nous amoindrissent derrière. Hormis cela, je ne veux pas dire que tous les voyants sont au vert mais les mecs se sentent bien et sont prêts à effectuer une belle fin de saison.

Avez-vous vécu le succès face au RCT comme un déclic, ou comme la récompense du travail fourni depuis le début de la saison ?

Ce n’est ni l’un ni l’autre, il est difficile d’être aussi catégorique. Nous avons connu des défaites – comme à domicile face à Clermont sur fond de polémique, ou à Bayonne à quatorze contre quinze – au terme de matchs que nous aurions dû gagner. J’espère à ce titre que mes joueurs sauront se souvenir ce week-end de ce qui s’est passé lors du match aller à Jean-Dauger… Face à Toulon, nous avons eu la chance d’affronter un RCT amoindri, qui préparait son quart de finale de Coupe d’Europe alors que nous n’avions aucune pression et que nous ne jouions pas la semaine suivante. Ces circonstances favorables nous ont permis de réussir le coup parfait, avec le travail et l’application que cela implique, qui récompense le boulot des joueurs et du staff.