Quel sentiment domine après cette victoire et la qualification pour les demi-finales de cette coupe d’Europe ?

B.L: Nous sommes soulagés et contents. Quand on se réunit à Tignes, en début de saison, notre objectif était de faire deux demi-finales. On en tient une. On y est en coupe d’Europe, pas encore en Top 14. Après, une saison est aboutie si on gagne quelque chose. Prenons les étapes les unes après les autres. On veut toujours aller plus loin. Mais quand on voit les grosses équipes qui ne sont pas présentes à ce stade de la compétition, on peut être satisfaits. Il y a également beaucoup de fierté. On joue cette compétition pour la troisième fois et on en demi-finale à chaque fois. On a envie d’aller toujours plus loin et de gagner une nouvelle fois la Coupe d’Europe. Heureusement. C’est aussi une bonne réponse après la défaite face à Toulouse. Il faut féliciter les joueurs car ils ont répondu présents. La semaine dernière, on n’a pas fait ce qu’il fallait. Toulouse a mérité sa victoire, mais nous avions commis trop d’erreurs pour un match de haut niveau.

Avez-vous douté dans cette rencontre, notamment quand les anglais reviennent à sept points ?

B.L: Quand ils reviennent à sept points, on ne tremble pas, mais ils sont là. On n’a pas su tuer le match et on ne sait pas ce qu’il peut arriver derrière. C’est moins facile que ce que l’on pensait à un moment. On a eu chaud. On savait que cette équipe déplaçait beaucoup le jeu. On savait que cela n’allait pas être simple. En première période, on doit marquer deux essais de plus mais on n’y parvient pas. Par la suite, on prend un essai casquette sur lequel Jos (Tuisova) glisse au moment de défendre, ça fait beaucoup. Sept point pour eux, quatorze que l’on laisse nous en route. Sur l’efficacité, ce n’est pas notre meilleur match. A part pour Frédéric (Michalak) qui à ce niveau-là a été excellent.

Prochaine étape le Leinster dans 15 jours à Marseille, vous allez logiquement être placés dans le rôle du favori…

B.L: Avant ces quarts, beaucoup disaient que le Racing était favori et que nous gagnerions largement face aux Wasps… A ce niveau de la compétition, il n’y a pas de favori. Un score comme celui de Clermont, samedi, est très rare. Ces rencontres se jouent à pas grand chose, c’est 50/50. Le Leinster c’est l’équipe qui avec Toulouse a gagné le plus de coupe d’Europe. C’est une machine à demi-finales. Ils sont présents chaque année. C’est une très bonne équipe mais ils doivent dire la même chose de nous.

Source: rugbyrama.fr