James Haskell, l’arme forte des Wasps pour défier Toulon

James Haskell, l’arme forte des Wasps pour défier Toulon

Le vendredi 3 avril 2015 à 18:31 par David Demri

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haskellÀ force d’être jeune, il a déjà 29 ans. Il compte désormais 139 matchs sous le maillot jaune et noir avec qui il a débuté à 18 ans en 2003. James Haskell est désormais un cadre des Wasps, où il est revenu en 2012 après trois ans de voyages à travers le monde, de Paris (Stade français) à Dunedin en passant par Tokyo (Ricoh Black Rams). Ses muscles sont toujours aussi saillants et sa langue toujours aussi bien pendue, qui fait de lui un interlocuteur recherché par les journalistes après les matchs.

À l’automne, c’est lui que les dirigeants ont mis en avant pour justifier le déménagement des Wasps à Coventry, et son stade de 30 000 places : « Je peux comprendre la tristesse de certains supporteurs mais ils doivent comprendre que sans ça, c’est la relégation et la faillite assurées. »

Oui, James Haskell est capable désormais de donner des conseils avisés, presque comme un bon père de famille. Ça peut faire sourire, lui qui a été souvent amicalement qualifié de « Maverick » cheval sauvage, « chien fou » dirait-on en Français.

CAPITAINE ASSAGI

Sa carrière a été jalonnée de multiples frasques, depuis ses années de collège jusqu’à son séjour parisien (ses relations avec Jacques Delmas y ont été agitées). Il fut aussi l’une des figures majeures des débordements anglais du dernier mondial. Mais il assure que son passage au Japon l’a assagi, comme les galons de capitaine qu’on lui a confiés depuis le début de la saison.

« Je ne suis pas si je suis un bon capitaine, mais j’adore me sentir capitaine. J’adore essayer d’être un meneur par l’exemple. Quand je suis revenu, on a failli être relégués, j’avais les genoux en compote. Le coach Daï Young a dû penser qu’il avait recruté un âne. Mais depuis, je suis retombé amoureux de mon rugby. »

Cette saison, en janvier, il a réussi 25 plaquages en un match contre les Harlequins : « En hommage à mon héros Joe Worsley (N.D.L.R. : entraîneur de l’UBB), c’est lui qui m’a appris à plaquer. » Les plaquages, les percées monumentales, il a tellement de cordes à son arc, jusqu’à un défi de cyclisme sur piste contre un médaillé olympique ou du saut à l’élastique depuis le Ben Nevis, point culminant de la Grande- Bretagne. Tant qu’il y aura des Haskell, le rugby ne sera pas tout à fait un sport comme les autres.

Source: Midi Olympique

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