Lors d’un entretien accordé à La Provence, l’ex-deuxième ligne Toulonnais Simon Shaw a évoqué l’équipe des Wasps, club dans lequel il a évolué durant de nombreuses années.

Ainsi, il avoue que le club Londonien fait réellement partie de sa vie. Extrait:

« Le club des Wasps fait indubitablement partie de ma vie, c’est ma deuxième maison. Quand je suis parti, les dirigeants et les coaches ont parfaitement compris ma décision. Il me restait peu d’années pour jouer et quand le RCT m’a sollicité, je pouvais difficilement refuser un ultime challenge comme celui-ci. Mais je n’oublierai jamais les Wasps. »

Il se remémore des victoires qu’il a décroché en Coupe d’Europe, aux côtés notamment de Raphaël Ibanez et Lawrence Dallaglio. Extrait:

« Ces victoires en Coupe d’Europe, c’est le top ! A l’exception notamment de Lawrence Dallaglio et de Raphaël Ibanez, on n’avait pourtant pas de grandes stars dans l’effectif. Mais on formait surtout un groupe de copains où régnait une super ambiance. Du coup, on avait beau se mesurer à des équipes plus fortes que nous à l’image du Munster, de Toulouse, ou encore de Perpignan, on parvenait à l’emporter quand même. Oui, c’était énorme ! »

Lors de sa venue à Toulon, il explique avoir vécu un véritable rêve en côtoyant les meilleurs joueurs du monde. Extrait:

« En équipe nationale, j’avais l’habitude d’affronter les meilleurs joueurs du monde. Mais là, à Toulon, je jouais avec eux ! C’était un immense bonheur. Être associé, par exemple à Bakkies Botha, c’était fabuleux et incroyable. C’était un rêve pour moi. Je ressentais la même émotion la même émotion en jouant dans la même équipe que Carl Hayman notamment. »

Questionné sur la nouvelle équipe des Wasps, il affirme qu’elle a gagné de l’expérience et qu’elle est dotée de jeune joueurs talentueux. Extrait:

« Cette équipe est bien différente de celle où je jouais avant de rejoindre le RCT. Mais au niveau du travail et des points forts, l’état d’esprit n’a pas changé. Tout le monde fait l’effort pour l’autre et cela se vérifie tout particulièrement en défense. Un joueur comme James Haskell incarne cette constance. Ils ont gagné en expérience. Ce club s’est très longtemps appuyé sur la formation. Lors de mes dernières saisons là-bas, je côtoyais la plupart du temps des jeunes issus des rangs Espoirs. Aujourd’hui, ceux-là ont mûri, à l’instar du trois-quarts centre, Elliot Daly. Les Wasps allient désormais expérience et jeunesse. »

Selon lui, les Wasps n’ont rien à perdre à Mayol. Mais il voit mal Toulon s’incline à domicile. Extrait:

« A mon sens, ils vont favoriser la vitesse contre le RCT. En mêlée par exemple, leur mobilité peut-être un atout face au pack toulonnais. Quoi qu’il en soit, c’est un match pour eux. Ils n’ont strictement rien à perdre. Avec les joueurs de dimension mondiale qui la composent, j’ai quand même du mal à imaginer cette équipe toulonnaise perdre. Certes, de temps en temps ça lui arrive, comme contre Toulouse, samedi dernier. La question est de savoir si cette défaite a entamé sa confiance. »

Pour conclure, il explique adorer la région Toulonnaise. Il a d’ailleurs inviter les joueurs Varois pour un barbecue, lundi prochain. Extrait:

« On est tous très unis. Avec mon épouse, nous adorons cette région et la mentalité ici. Nous avons quatre enfant et c’est beaucoup plus tranquille qu’à Londres. Il y fait nettement plus beau aussi. On a tout pour être heureux. »