Arrivé à Toulon au mois d’octobre en tant que joker médical de Frédéric Michalak, l’ouvreur Argentin Nicolas Sanchez devrait finalement quitter Toulon prochainement.

Celui qui a été titularisé à 12 reprises en 15 rencontres avoue être triste de quitter le RCT au moment où les meilleurs matches arrivent. Il ne le cache pas: il voulait disputer les phases finales du Top 14. Extrait:

« Je suis forcément déçu car j’espérais jouer les phases finales. Les derniers mois de la saison sont les meilleurs. Je pars juste avant les matches énormes qui s’annoncent. C’est difficile de partir ainsi, mais je garde beaucoup de bons souvenirs. C’est ma plus belle expérience en club, c’est sûr ! J’ai passé cinq mois énormes. Je suis venu ici avec comme principal challenge d’apprendre. Je ne pensais pas beaucoup jouer et je suis donc super content d’avoir pu le faire dans cette équipe. Pouvoir venir et réussir à Toulon était très important pour moi. »

Lorsqu’il devait rejoindre le RCT, le troisième ligne Fernandez Lobbe l’a prévenu: il allait rejoindre un club exceptionnel. Nicolas Sanchez explique ne pas avoir été déçu. Extrait:

« Avant de venir, Juan Martin Fernandez Lobbe m’avait dit que je mettais les pieds dans un club énorme, au niveau des joueurs, du groupe, des vestiaires, des coachs, des systèmes de jeu et du public. Il ne m’a pas menti ! Ce groupe est sain avec beaucoup de mecs sympas. »

Concernant son avenir, le joueur Argentin explique ne pas avoir tranché pour le moment. Va-t-il rentrer en Argentine ? Rester en France ? A Toulon ou ailleurs ? Extrait:

« Ma famille me manque. J’hésite, c’est difficile… J’aime bien la vie en France. C’est tranquille, et au niveau rugby, il y a beaucoup moins de longs déplacements en Top 14 qu’en Super Rugby. En jouant en Argentine, entre la franchise et les Pumas, je voyagerai pendant quatre mois environ. Au niveau famille, ce n’est pas pareil. »

Quoi qu’il en soit, il ne ferme pas porte à un retour à Toulon. Extrait:

« Pourquoi pas… Le groupe, la ferveur des supporters, l’ambiance de Mayol… J’espère revenir. »