Les 36 joueurs susceptibles de jouer la Coupe du monde avec les Bleus
Les 36 joueurs susceptibles de jouer la Coupe du monde avec les Bleus
Le lundi 23 mars 2015 à 9:42 par David Demri
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Battue ce samedi en Angleterre (55-35) pour son dernier match d’un Tournoi conclu à la quatrième place, l’équipe de France va désormais tourner ses pensées vers la Coupe du monde (18 septembre-31 octobre). RMC Sport fait le point sur les candidats au groupe tricolore à un peu moins de deux mois de l’annonce de la liste des 36 appelés à participer à la préparation.
Le « crunch » fou est désormais derrière eux. Le Tournoi aussi. Et les regards se tournent vers la Coupe du monde. A six mois de la compétition planétaire, et même si les certitudes de jeu lui manquent, Philippe Saint-André connaît les grandes lignes de la liste de 36 joueurs appelés à prendre part à la préparation qu’il devra annoncer le 19 mai. « A 80-85%, la matrice du groupe est faite », a confirmé le sélectionneur du XV de France lors de son débrief post-Angleterre ce dimanche. Une base qui n’empêche pas la possibilité de quelques invités plus ou moins surprises. « On ne peut s’enlever aucune option, précise PSA. Un néophyte ? Je ne veux fermer aucune porte. (…) L’état d’esprit comptera. Si certains sont pénibles, on ne les prendra pas. (…) Tous les joueurs doivent faire les efforts d’une vie sur les quatre prochains mois. Les joueurs ont des axes de travail et ceux qui feront ces efforts-là seront dans les 36. On a un groupe de 50-55 joueurs et on choisira ceux qui mettent tous les moyens de leur côté. (…) L’équilibre de la liste ? Je l’ai. Mais attendez le 19 mai. » RMC Sport a décidé de devancer l’appel pour vous proposer les tendances probables – sauf grave blessure de l’un des intéressés – de cette liste ligne par ligne.
1re ligne : des certitudes à tous les postes
Peut-être la ligne où le staff possède le plus de certitudes. A priori, on connaît les trios pour chaque poste. En pilier droit, Rabah Slimani, Uini Atonio et Nicolas Mas tiennent la corde. Même chose pour Guilhem Guirado, Benjamin Kayser et Dimitri Szarzewski pour les talonneurs. En pilier gauche, les places devraient revenir à Eddy Ben Arous, Alexandre Menini et Vincent Debaty. Derrière ces trios, les piliers Luc Ducalcon, Thomas Domingo et Xavier Chiocci apparaissent comme les plus probables solutions de remplacement. Mais ils partent de loin.
2e ligne : une place à prendre…
Encore quelques certitudes sur cette ligne. Trois exactement avec Yoann Maestri, Pascal Papé (pilier du groupe malgré sa suspension de 70 jours pour un coup de genou sur l’Irlandais Jamie Heaslip) et Alexandre Flanquart. De toutes les listes pendant le Tournoi (cinq matches joués dont une titularisation), Romain Taofifenua semble le mieux placé pour s’adjuger la quatrième place. Jocelino Suta et Sébastien Vahaamahina, eux, tenteront de bousculer cette hiérarchie.
3e ligne : toujours pas de « 8 » incontournableCapitaine des Bleus, Thierry Dusautoir est incontournable. Tout comme un autre troisième ligne aile, Bernard Le Roux, qui possède en outre l’avantage de pouvoir dépanner en 2e ligne. Pour le poste de « 8 », Loann Goujon – qui a marqué des points dans les dernières semaines – et Louis Picamoles devraient être du voyage. Même chose pour Yannick Nyanga et Damien Chouly, en balance pour compléter cette troisième ligne. Mais ces derniers devront faire attention aux candidatures de Fulgence Ouedraogo, Charles Ollivon, Alexandre Lapandry, Antonie Claassen, Wenceslas Lauret, Imanol Harinordoquy et Antoine Burban.
Charnière : et les vainqueurs sont…
Avec quelle charnière le XV de France attaquera-t-il la Coupe du monde ? Bien difficile à dire quand on sait que Saint-André a titularisé… 16 paires différentes depuis sa prise de fonctions ! Une certitude : les Bleus ont besoin d’un métronome au pied. « C’est le mal du Tournoi mais c’est le mal depuis plus longtemps, estime le sélectionneur tricolore. Est-on prêt à sacrifier un bon joueur pour un bon buteur ? Ce sont des questions qu’on se pose. On va identifier les cinq ou six buteurs qui peuvent nous faire grandir. Mais je ne donnerai pas de nom. » A priori, seul le demi de mêlée Sébastien Tillous-Borde semble partant certain. A l’ouverture, Camille Lopez possède également une longueur d’avance malgré la polémique née de sa blessure et de son forfait avant l’Angleterre. Les autres candidats les mieux placés ? Rory Kockott et Morgan Parra à la mêlée, Jules Plisson et Rémi Talès à l’ouverture. Mais gare aux potentiels retours de Maxime Machenaud, François Trinh-Duc, Frédéric Michalak, Pierre Bernard ou encore un Jonathan Wisniewski qui pourrait profiter de sa fiabilité dans le rôle de buteur.
Centres : abondance de biens ne nuit pas
Il y a des maux de crâne qui sont plus plaisants que d’autres. Demandez donc à PSA. « Au centre, il y a 6-7 joueurs et il n’y aura que quatre places, indique le sélectionneur. Les choix seront compliqués. Mais si je pouvais avoir mal à la tête comme ça pour tous les postes, ce serait bien. » Pour les certains, on peut citer Wesley Fofana et Mathieu Bastareaud. Derrière, Gaël Fickou, Maxime Mermoz, Alexandre Dumoulin et Rémi Lamerat devraient se disputer les deux places restantes. Sauf si Aurélien Rougerie et Jonathan Danty rattrapent leur retard et s’immiscent dans la course.
Ailiers : Nakaitaci marque des points au bon moment
Les choses semblent encore pouvoir bouger sur les ailes. Si la certitude se nomme Yoann Huget, Sofiane Guitoune et Noa Naikataci – qui a marqué des points en Angleterre, où il a inscrit un des cinq essais tricolores – paraissent bien placés pour l’accompagner. Teddy Thomas, Marc Andreu, Benjamin Fall et Maxime Médard partent de plus loin. Mais chacun pourrait venir bousculer les choix de Saint-André.
Arrière : Spedding-Dulin, duo gagnant
A priori, ils sont deux partants certains pour deux places : Scott Spedding et Brice Dulin. Mais les candidatures du polyvalent Maxime Médard, qui peut évoluer à l’arrière comme à l’aile, et de Gaëtan Germain, intéressant pour sa fiabilité dans le rôle de buteur, pourraient être étudiés.
Source: rmcsport.fr
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3 Commentaires
hier, je suis tombé sur on va s’en méler sur l’équipe 21. (pendant 5 minutes)
Lagisquet a dit qu’il avait mal utilisé Basta alors que Toulon sait bien le faire. Et mis en valeur Dumoulin. Donc Dumoulin sera dans le groupe, et je crains que basta soit limité à un role d’impact player…
un gros gachis en vue
On critique toujour PSA mais LAGISQUET et BRU alors?
Pour le plus à critiquer c’est le préparateur des Butteurs. Quel gros échec qui a de grosses conséquences.