Maxime Mermoz au top contre Brive avant de rejoindre les Bleus
Maxime Mermoz au top contre Brive avant de rejoindre les Bleus
Le dimanche 8 mars 2015 à 20:43 par David Demri
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AU TOP : Plisson, Mermoz et Dulin marquent des points
Vendredi soir, Gaël Fickou a été très bon malgré la défaite de son équipe.à Oyonnax. « Il a été très actif, très entreprenant et a franchi » juge Thomas Lombard, membre de la Dream Team RMC. Maxime Mermoz, le revenant, n’a pas non plus raté l’occasion de briller avec Toulon face à Brive. S’il n’a pas été décisif, le centre du RCT a été très présent à l’impact. Volontaire, il a fait preuve d’un état d’esprit sans faille, comme l’a souligné son entraîneur Bernard Laporte. Samedi, la rencontre entre l’UBB et le Stade Français (22-23) a mis en lumière Jules Plisson. Remplaçant au coup d’envoi, le demi d’ouverture a offert la victoire à son équipe sur la sirène grâce à un drop. Après la faillite de Lopez face au pays de Galles, il a marqué des points. Son entraîneur Gonzalo Quesada pense que son drop va le booster : « Je suis content pour Jules. Rien de mieux que ce match pour arriver la semaine prochaine à Marcoussis avec le sourire la tête haute et je crois que c’est tout ce que l’équipe de France attend d’avoir des joueurs qui arrivent avec la banane, avec l’envie de jouer. » Idem pour Rabah Slimaniqui a été très bon en mêlée fermée. Quesada confirme : « C’est toujours dur quand on rentre dans un tournoi où les résultats ne sont pas parfaits. Slimani, qui a joué tout le match, rayonne de fraîcheur. Il nous donne beaucoup. » Le côté droit de la mêlée française a été très performant ce week-end. Uini Atonio, titulaire avec La Rochelle (il a joué 74 minutes), a lui aussi sorti une prestation très solide.
Au Racing-Métro, tous les yeux étaient rivés sur Brice Dulin. Ciblé pour son comportement (sur mais aussi en dehors du terrain), l’arrière jouait gros. Le Racigman a été très bon, comme l’a souligné son entraîneur Laurent Labit : « On est très, très satisfait, très content de nos joueurs, de leur état d’esprit, de ce qu’ils font avec nous. Ce n’est pas facile pour eux, parce qu’ils font des aller-retours avec la sélection, mais aussi mentalement avec toute cette pression qu’il y a autour, donc forcément c’est difficile pour eux de gérer. On l’a vu, ça n’empêche pas qu’on peut aussi réaliser de bonnes prestations comme ça a été le cas de Brice Dulin, qui a fait un très bon match. Il avait besoin de se remettre un petit peu sur les rails. Il a fait une performance moyenne le week-end dernier avec l’équipe de France. Il avait besoin de temps de jeu, c’est pour ça qu’on l’a réutilisé. Il a fait 80 minutes de très bon niveau et ce sera bénéfique pour l’équipe de France.» Le troisième-ligne Wenceslas Lauret s’est lui aussi mis en évidence.
Deux autres Bleus ont tiré leur épingle du jeu dans un contexte pourtant très pesant. Il s’agit des Castrais Rory Kockott et Rémi Talès. Et si leur association était finalement la solution en équipe de France ? Dernier Tricolore en forme malgré la défaite de son équipe : Sofiane Guitoune (UBB). Une performance remarquée dans un contexte délicat. « Je l’ai trouvé un peu touché par les critiques qui s’abattent sur le XV de France, lui aussi se sent un petit peu concerné, explique son entraîneur Raphaël Ibanez. J’ai cherché à lui enlever ce poids de ses épaules parce que c’est un joueur qui est un jeune joueur qui doit encore gagner en expérience. On a essayé de le mettre dans les meilleures positions pour ce match. »
MOYEN : Taofifenua refait surface
Dix autres Bleus étaient titulaires dans leur club. Ils se sont tous plus ou moins bien comportés sans pour autant crever l’écran. A Montpellier, Nicolas Mas (56 minutes de jeu), trois semaines après son dernier match, a assuré l’essentiel. Idem pour le pilier clermontois Vincent Debaty (56 minutes). Au Racing, Eddy Ben Arous n’a joué que 47 minutes. Alexandre Flanquart (67 minutes) a été solide. Remplaçant de Papé, suspendu, « il a prouvé qu’il était toujours dans la bataille »assure son entraîneur Gonzalo Quesada. Le Rochelais Loann Goujon (68 minutes) a été très actif, permettant à son équipe d’obtenir un nul à Montpellier. Noa Nakaitaci (80 minutes) n’a, lui, pas trouvé le chemin de l’en-but avec Clermont.
C’est finalement du côté de Toulon qu’il y avait le plus d’internationaux sur la pelouse. Mathieu Bastareaud a fait du Bastareaud avec des charges dont il a secret. « Mathieu nous avait dit qu’il avait énormément envie de jouer » rapporte son entraîneur Bernard Laporte. Sébastien Tillous-Borde, Guilhem Guirado, Jocelino Suta et Romain Taofifenua ont fait le job. « Je les ai trouvés bien, enthousiastes, comme Romain, comme Josse, comme Guilhem. Ils ont fait un bon match, on ne peut pas dire qu’ils étaient transcendants tous mais ils ont fait un bon match. Ils ont contribué à la victoire c’est évident. » précise Laporte. Pour finir, Yannick Nyanga et Damien Chouly étaient remplaçants, mais sont entrés dès la première mi-temps pour suppléer des blessés.
FLOP : Personne ne se rate
Bizarrement, aucun des internationaux présents dans le groupe des 30 pour l’Italie n’est passé à côté de son match ce week-end. « Ça ne m’étonne pas, juge Thomas Lombard. En équipe de France, les joueurs sont dans un inconfort psychologique. En club, ils relativisent et retrouvent rapidement un niveau de performance très correct. Revenir dans leur club est un grand bol d’air. Ils ont retrouvé de l’enthousiasme. »
Source: rmcsport.fr
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2 Commentaires
Dulin, Mermoz, Plisson. Des « chouchous » des photographes (pas que, heureusement !). Allez, mâche Philippe, mâche bien, c’est bon un chapeau.
Mais pourquoi donc nos internationaux sont-ils bon en club et pas en sélection? Voici la preuve que ce n’est pas à cause des étrangers dans le top 14.