Arrivé à Toulon, Diego Dominguez va superviser le RCT jusqu’à mercredi
Arrivé à Toulon, Diego Dominguez va superviser le RCT jusqu’à mercredi
Le dimanche 8 mars 2015 à 11:56 par David Demri
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Diego Dominguez, le futur entraîneur du RCT, est arrivé hier sur la Rade pour trois jours. Nous l’avons accompagné toute la journée et suivi le match des tribunes à ses côtés.
NON, IL N’A PAS CHANGÉ. Pantalon noir, chemise noire, manteau noir, Diego Dominguez est le même. La preuve, hier après-midi, ça ne faisait pas dix minutes qu’il était à l’aéroport d’Orly qu’il prenait déjà la pose pour quelques admirateurs. Souriant, disponible. Comme avant. Impatient aussi de « descendre » à Toulon pour voir l’équipe qu’il dirigera à partir de janvier 2016 en compagnie de Bernard Laporte puis, seul, à partir de la saison 2016-2017.
Hier, le futur entraîneur du RCT a humé depuis les tribunes le parfum de Mayol à l’occasion du match contre Brive (lire par ailleurs). Il restera à Toulon jusqu’à mardi pour suivre les premiers entraînements de la semaine. « Mais je ne suis pas là pour parler technique, a-t-il prévenu. Ce n’est pas moi l’entraîneur. »
Quelques heures plus tôt, après un signe de croix dans l’avion au moment de l’atterrissage, Diego Dominguez, l’homme aux 74 sélections avec l’Italie, avait été accueilli à l’aéroport par Gérard Atale, un dirigeant du club. Il s’était ensuite glissé dans une voiture Coccinelle floquée aux couleurs du club, les deux étoiles de champion d’Europe en prime. On a connu plus discret. Puis, alors que la nuit tombait sur Toulon, Dominguez avait fait une courte halte à son hôtel, face à la mer, au Mourillon, avant de prendre la direction du stade Mayol. Alors que l’enceinte se profile, au loin, illuminée, l’Italo-Argentin s’exclame : « Ce stade en pleine ville, c’est vraiment magnifique ! »
Dès son arrivée, il attire caméras et appareils photo. La star du jour, c’est lui. Sur la pelouse, le président Mourad Boudjellal l’attend. La poignée de main est franche. Pourtant, les deux hommes se connaissent à peine. Ils ne se sont vus qu’une seule fois, en novembre dernier, pour la signature du contrat.
« JE SUIS TENDU »
Dominguez donne vraiment l’impression d’être heureux. Il sourit à tout le monde. Il discute avec Fabien Pelous, l’ancien deuxième-ligne de Toulouse et du quinze de France, aujourd’hui consultant pour Canal +. Puis il retrouve Pierre Mignoni, l’entraîneur des lignes arrière de Toulon, et enfin tombe dans les bras de Juan Martin Hernandez, l’international argentin. Il est déjà comme chez lui. Enfin presque. Pourtant, avant le coup d’envoi, il lâche : « Je suis tendu. Les avant-matches, c’est toujours long. »
Puis il s’installe dans la tribune présidentielle. On lui présente Hubert Falco, le maire de la Ville et premier supporter du RCT. Les équipes entrent sur le terrain. Le visage est plus grave. Voilà le Pilou-Pilou. Il regarde autour de lui et tape dans les mains à la fin du fameux cri de guerre. C’est le coup d’envoi. Il se fait silencieux comme le public de Mayol d’ailleurs. Il faut dire que les Toulonnais tardent à entrer dans le match. Le futur entraîneur doit sûrement prendre des notes dans sa tête. Il ne desserre pas la mâchoire.
Enfin, il se décoince quand David Smith marque le premier essai. Un timide applaudissement.
Les minutes défilent et la victoire de Toulon se profile. Dominguez sent même avant tout le monde que Juan Smith va marquer le deuxième essai pour les champions de France. Commentaire après la première période : « Quand on gagne, c’est toujours bon. Il y a eu de bonnes initiatives. Trois essais inscrits. C’est parfait. » Il a bien dit « on ».
Le match se termine, les journaux volent dans les tribunes mais, pour Dominguez, ce n’est pas fini. Un petit tour au vestiaire pour une brève conversation avec Bernard Laporte, puis il se rend en salle de presse répondre aux questions des journalistes. Toujours souriant. Toujours disponible. Arrivé à Toulon à 18 h 15, il quitte Mayol vers 23 h 30. Sa première journée toulonnaise se termine : « Elle a été magnifique. » Aujourd’hui, il va tranquillement profiter du soleil avec au programme un déjeuner en compagnie de Bernard Laporte. Il a intérêt à en profiter. Quand il sera à la tête de Toulon, les journées calmes seront plutôt rares.
Source: lequipe.fr
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