L’UBB est prête à défier le Rugby Club Toulonnais à Chaban-Delmas
L’UBB est prête à défier le Rugby Club Toulonnais à Chaban-Delmas
Le samedi 21 février 2015 à 11:54 par David Demri
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L’Union Bordeaux-Bègles l’a déjà fait. On ne parle pas du 41-0 de février 2012, plus grosse raclée du RCT version Mourad Boudjellal, Bernard Laporte et Jonny Wilkinson, puni pour avoir repris l’entraînement juste deux jours avant. On pense à cette première mi-temps, en avril dernier, intense et enlevée, dominée aux impacts comme dans l’alternance (17-6). La « référence » disait l’entraîneur des arrières Vincent Etcheto avant les venues de Clermont (51-21) et de Castres (59-7). Après les volées, elle l’est peut-être toujours, aujourd’hui surtout au moment où l’UBB a besoin de confiance pour aborder un choc frontal avecBakkies Botha, Ali Williams, les Armitage et le double champion d’Europe. Il y a dix mois, Toulon avait aussi aligné la grosse équipe. « Je ne sais pas si ça nous servira mais il faudra être prêt » répond le troisième ligne Louis-Benoît Madaule.
Cet après-midi, le capitaine du jour et ses coéquipiers ne vont pas disputer un match aussi définitif qu’au printemps : il en restera cette fois huit dernière. Mais la journée a une tête de charnière. Pour avoir grillé un joker contre Toulouse (20-21) et ne pas avoir su en récupérer à Oyonnax (28-23), à Bayonne (15-12), à Montpellier (34-24) voire au Racing (12-9), rester dans le tableau de marche passe par le scalp du leader.
L’incapacité à gagner, à 15 contre 14 durant une heure, le 31 janvier dans l’Hérault, ne doit toutefois pas l’effacer : l’UBB est toujours sur sa route vers le Top 6. Tant qu’elle engrangera ses points à domicile, ce sera à Montpellier et Grenoble d’accélérer pour venir la chercher.
Ibanez et les « innovations »
Depuis trois semaines, de Bagnères-Bigorre à Moga, il a d’abord s’agit de chasser les doutes d’une prestation d’adolescent pas encore mûr.
L’entraîneur des avants Vincent Etcheto s’en est chargé d’abord en replaçant les forces dans leur contexte et le « plaisir » au centre de Chaban, rempli pour la deuxième fois de plus de 30 000 spectateurs. « Il faut qu’on se lâche, qu’on se libère, qu’on produise ce rugby qui nous fait du bien » disait-il mardi. Le manager Raphaël Ibanez l’a refait à sa manière : « j’espère qu’on a le droit d’être optimiste, au moins jusqu’au coup d’envoi. On croit en nous. »
Les Girondins auront besoin de cet esprit conquérant et de ce pétillant. Cela ne suffira pas : ils l’ont mesuré en avril, on y revient (20-22). Le missile de rappel envoyé par le président Laurent Marti à l’Altrad Stadium — « il faut arrêter de parler de beau jeu et se remettre en question » – a touché ses cibles. « Avec les entraîneurs, depuis deux ans et demi, on cherche. Ce devoir de recherche, on l’avait peut-être oublié, pense Raphaël Ibanez. Notre jeu offensif est identifié, et on a essayé d’apporter des surprises, des variations. »
La première nouveauté sera donc Peter Saili. L’ex numéro 8 des Auckland Blues ne risque pas d’être dépaysé par ses camarades de Super Rugby en face. Sa titularisation après dix jours d’entraînement (lire ci-contre) et le choix de Metuisela Talebula avec Thibault Lacroix au centre laissent entrevoir la volonté de lancements plus directs pour venir agresser un trio de créateur Sanchez – Hernandez – Mermoz qu’il ne faudra pas laisser s’inspirer.
Le banc au tournant
« Mais il n’y a pas eu de révolution. Il faudra se rassurer sur des choses simples, être le plus précis possible pour jouer dans l’avancée » dit Louis-Benoît Madaule. « On apprend, on a appris à Montpellier. Il faut s’entraîner encore plus, être plus précis mais on ne va pas changer notre jeu » ajoute Heini Adams, dont le retour comme titulaire en est une assurance en ce sens.
Le Sud-Africain est aussi un plus d’expérience. Il ne fera pas tout tout seul, à l’image d’un Matthew Clarkin capitaine abandonné à Montpellier, et l’appel au leadership concerne tout le monde, de Lionel Beauxis à Ole Avei en passant par les Tricolores Pierre Bernard et Sofiane Guitoune. Clarkin, justement : il débutera sur un banc qui constitue un vrai motif d’espoirs de ne pas revivre le film de 2014.
La disette derrière a obligé Baptiste Serin à se préparer à entrer un peu partout. Mais Charles Brousse ne s’est pas défilé devant Mathieu Bastareaud en septembre à Mayol, Yann Lesgourgues a les jambes d’un impact player et devant, l’UBB aura de quoi répondre.
« La saison dernière, il nous avait tués après la 65e minute. Aujourd’hui, on a plus de profondeur » est convaincu Vincent Etcheto. « C’est juste un état d’esprit. Si on a envie de faire un gros match là-bas, on le fera » a prévenu le demi de mêlée toulonnais Sébastien Tillous-Bordes. Il devrait y avoir du répondant.
Source: SudOuest.fr
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2 Commentaires
pas besoin de forcer pour nous défier , on est encore à la rue complète !!
FAUTES SUR FAUTES MALADRESSES !!
ce bordeaux là ça sent la PIQUETTE POUR NOUS !!