Interrogé en conférence de presse vendredi matin, avant la prise d’otages à Vincennes et les assauts menés par les forces de l’ordre, le manager Toulonnais Bernard Laporte a évoqué l’attentat perpétré contre Charlie Hebdo et le décès d’une policière stagiaire à Montrouge.

Il avoue être écœuré et triste comme l’ensemble de la population Française. Il souhaite s’unir à la peine des proches des familles et il pense très fort à eux. Extrait:

« Je suis Charlie comme tout le monde. Ce qui s’est passé hier a bouleversé tout le monde, la France entière. Le monde du sport fait partie de la France. On est comme tous les gens que j’ai écouté hier, c’est-à-dire écœurés, déçus, tristes. On ne peut pas accepter cela. Quand je dis nous, c’est la France. On ne fait pas de politique là. Ce ne sont pas à ces gens de nous dicter la façon dont on veut vivre et dont on veut se comporter. Encore une fois, la tristesse elle touche vraiment les proches des gens qui sont disparus. C’est toujours pareil, comme dans tout attentat ou tout accident. Ce ne sont pas des gens que je connaissais personnellement, mais que je connaissais à travers les médias. Je pense surtout aux gens qui restent car voir partir des pères, des mères, des cousins… c’est écœurant et ça doit être d’une tristesse folle. Nous, on n’a pas grand chose à faire si ce n’est s’unir à leur peine et penser à eux très fort. »

Aussi, il avoue être ému en voyant l’élan de solidarité dont fait preuve la population Française. Extrait:

« C’est beau à voir cet élan de solidarité. J’étais dans ma voiture et j’ai écouté des gens qui me donnaient les larmes aux yeux. Quand tu te dis que ça peut arriver à tout le monde et on peut pas accepter cela. Je suis comme tous les Français et je dis non à cela, ce n’est pas possible. »