Cette victoire qui fait du bien à Montpellier
Cette victoire qui fait du bien à Montpellier
Le lundi 5 janvier 2015 à 13:02 par David Demri
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Pour le spectacle, il aura fallu attendre la fin du match, quand la pelouse de l’Altrad-Stadium s’est enflammée de l’impressionnant feu d’artifice offert aux supporters pour fêter la nouvelle année. Quelques minutes plus tôt, sur le pré, c’était beaucoup moins éblouissant. Cette importantissime victoire contre Toulon, le MHR l’a conquise sobrement, en s’appuyant sur une conquête forte (quatre pénalités et deux bras cassés remportés en mêlée) et une présence de chaque instant dans le combat (le seul essai, inscrit après une pénaltouche et un ballon porté rageur, en témoigne). Pas d’envolées, donc, et ce n’est pas grave.
« Ça viendra plus tard, mais il fallait d’abord revenir aux bases, estime Mohed Altrad. Après huit défaites en neuf matchs, il fallait juste gagner. Et même si on joue de façon minimaliste, on a retrouvé notre équipe […] On était arrivé à la fin d’un système. Les joueurs n’avaient plus envie de jouer, ils jouaient la peur au ventre, perdaient leur rugby, n’avaient plus la confiance. Il fallait faire quelque chose. »
BEN LUCAS, LE SYMBOLE
À la flamboyance du jeu prôné par Galthié, a donc succédé la sobriété du système White. Dans le jeu d’abord. Malgré des séances de travail plus nombreuses et plus longues, le champion du monde a simplifié les choses :
« On a changé de tactique, confirme le troisième ligne Alex Tulou. On fait des choses simples, mais on les fait bien. C’est ce qui nous manquait depuis deux mois : se reconcentrer sur les fondamentaux. »
Difficile, après seulement un match et trois jours de travail en commun, de parler d’un effet Jake White. Il faut cependant reconnaître que le champion du monde a su faire adhérer l’équipe à son discours et à son projet. La clé : de la simplicité, donc, mais aussi et surtout du positif.
« Il montre aux joueurs qu’il a une grande confiance en eux, explique le coach des arrières Stéphane Glas. Il a déjà connu ce genre de situations dans plusieurs équipes et amène, de par son expérience, de la sérénité. Avec les défaites qui s’enchaînaient, les joueurs accumulaient de la pression. Il fallait leur en enlever. C’est ce que Jake s’est attaché à faire dans son discours, en leur expliquant que ce n’était pas grave s’ils faisaient des erreurs, car personne, jamais, ne réalise un match parfait. »
Un discours semble-t-il entendu, malgré la barrière de la langue (White ne parle pas français). Avec, comme symbole, l’ouvreur Ben Lucas. Arrivé en octobre dernier comme joker médical de François Trinh-Duc, l’Australien avait été fantomatique lors de ses précédentes sorties, contre Brive et à Lyon. Samedi, il a « été très bon », selon Stéphane Glas. Libéré, a-t-on envie de dire…
« Le fait que Jake vienne de l’hémisphère Sud, comme lui, a joué, reprend le coach. Quand on a parlé de la composition d’équipe, en début de semaine, Jake a de suite insisté sur lui, en disant qu’il allait lui parler et que ça allait marcher. On n’avait pas vraiment de doutes sur sa manière de gérer le jeu mais on ne savait pas si son jeu au pied tiendrait sur un match comme celui-là. Ça a été le cas. Il a été performant dans la gestion mais aussi défensivement, puisqu’il a muselé Bastareaud une ou deux fois. »
Pour faire passer son message, Jake White, qui a déjà coaché Olivier avec les Boks et Mowen aux Brumbies, s’appuie beaucoup sur les Anglo-Saxons. Leaders toute la semaine à l’entraînement autant que samedi sur le terrain (il y avait seulement neuf Jiff sur la feuille de match), ces derniers connaissent « un second souffle » avec l’arrivée du Sud-Africain selon les mots d’Alex Tulou. Et leur rendement n’en est que plus grand. Les performances majuscules de Mowen, Tuitavake ou encore Donnelly en attestent. « Ces joueurs avaient besoin d’entendre un langage comme le sien », confirme Stéphane Glas.
Le renouveau de Montpellier a pris des accents étrangers. Et en voyant la joie filmée par Canal + dans le vestiaire à l’issue de ce succès, avec les images de White acceptant joyeusement de boire dans la chaussure d’un joueur en guise de bizutage, on a eu l’impression que le staff et les joueurs parlaient tous le même langage. Pour la première fois depuis des lustres.
Source: Midi Olympique
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Ici c’est le RCT Basta cosi 😉
Un match de merde, chiant a mourit
Si MHR nous propose dorénavant des matchs a coup de mêlée et de mauls je pleins leurs supporters. 😕
On verra sur la durée mais plus dur sera la chute :pain:
n’oublions pas que l’arbitre aurait pu refuser leur essai pour un en avant et que cet essai est le résultat de l’expulsion de Tao après que l’arbitre (grâce à Canal qui repasse en boucle la vidéo et paillaugue qui se traine à terre comme un footeux) alors que nous avions la match bien en main et qu’on commençait à les malmener
ET BEN c’est fort moi jdis ! , ils seront quand même jusqu’à aller déguster le champagne dans les godasses à JAKE WHITE , mais c’est ça qu’il faut retenir , les COPAINS . Hooo !.. Le reste on s’en fou complètement . :rotfl: :rotfl: . C’est sur , que ça leur à fait du bien . Voyons . RDV au phases finales , peut être . Un point c’est tout .
HS:
La phrase: Les excuses du MHR à Montauban
Fraîchement débarqué à Montpellier, où il est invité à redresser la barre en lieu et place de Fabien Galthié, Jake White a rapidement tenté de regonfler le moral de ses troupes avant la victoire face à Toulon (16-12). Parfois, un poil maladroitement… « Je suis ravi de commencer par Toulon, c’est mieux que d’aller à Montauban devant cinq spectateurs et un chien », a ainsi déclaré le Sud-Africain pour dire qu’il y a pire que d’accueillir les champions de France et doubles champions d’Europe en titre. Une sortie qui a obligé le club héraultais à présenter ses excuses à l’Union sportive montalbanaise, froissée par ces mots…
« Jake White, Mohed Altrad & toute l’équipe du MHR présente ses excuses à l’Union Sportive Montalbanaise pour les propos tenus il y a 2 jours », a ainsi dû s’excuser le MHR.
Le White, il va vite remplacer Moumou dans les déclarations tonitruantes…
Des mots forts qui ont sans doute dépassé sa pensée , c’est sur qu’ils étaient inutiles à ce stade pour se motiver . Même pour moi qui est eu le bonheur d’être Montalbanais 3ans de 64 à 66 , ses mots m’auront véritablement froissé . Mais bon , allez , sachons faire comme BOB , essayons de passer l’éponge , car l’ont n’en fini plus , après . JAKE WHITE doit avoir un humour très fort à l’image effectivement de notre MOURAD. :rotfl:
Paillauge Para etc des 9 qui la jouent à l Habama mais nous nous avons critiqué notre joueur . Regardez contre le racing le 9 s est empallé sur Bruni 1 carton Pallaugue qui pleure 1 carton attendond la suite et faisons pareil. Ce n est pas du beau rugby mais !!!