Christophe Urios: « Sur la deuxième période, nous méritons la victoire »
Christophe Urios: « Sur la deuxième période, nous méritons la victoire »
Le dimanche 5 octobre 2014 à 9:10 par David Demri
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Le manager d’Oyonnax, Christophe Urios, s’est montré amer et frustré après la défaite des siens contre Toulon (18-21), après avoir mené en seconde période.
Oyonnax est dans le dur. Vendredi, les gars de l’Ain ont subi une troisième défaite de rang et il se pourrait bien qu’ils dégringolent dans la zone rouge au terme de la 8e journée de championnat. Certes, il n’y a pas (encore) péril dans la demeure mais le revers contre Toulon (18-21) a fait très mal aux têtes. D’autant plus que l’USO pensait avoir fait le plus dur en seconde période après le drop d’Urdapilleta à 20 minutes de la fin. « A plus quatre en seconde période (15-11 NDLR), la victoire ne doit jamais nous échapper« , déplorait le manager Christophe Urios. Sauf que le RCT a su profiter de la fraîcheur de son banc. Du carton jaune de Fa’asavalu (62e) et de son efficacité offensive. « Je trouve cette défaite extrêmement cruelle. La première mi-temps a été stratégique, mais sur la deuxième période, nous méritons la victoire. Malheureusement, Toulon a eu un ballon d’essai qu’il a su mettre. Et puis, le banc de Toulon nous a fait mal. La rentrée de Bastareaud nous a fait mal« , regrettait le technicien d’Oyonnax. Après huit journées de championnat, l’USO a perdu deux fois à domicile. Soit déjà autant que toute la saison dernière. Dans l’optique du maintien, ce n’est guère rassurant.
Urios: « Sur certains postes, nous sommes au bout du rouleau »
La prochaine journée n’augure rien de bon avec un déplacement à Montpellier, l’un des favoris du Top 14. L’USO n’a pas été gâtée par le calendrier avec trois cols hors catégorie de suite à franchir. Pour l’instant, elle a buté sur les deux premiers. « L’enchaînement de ces matchs n’est pas facile« , avouait le centre et capitaine Roi Hansell Pune. « Il est temps que l’infirmerie se vide et que nous enregistrions quelques rentrées, car sur certains postes, nous sommes au bout du rouleau. Nous venons de griller des jokers importants et c’est dur à encaisser« , rajoutait Urios. Lagrange, Lassalle, Tian, Ursache sur le flanc, c’est autant de cadres que de solutions de remplacement qui font actuellement défaut.
Pour autant, Oyonnax ne veut pas tomber dans la sinistrose. « Nous avons tout donné, à vrai dire, il ne nous manque pas grand-chose« , lâchait Hansell Pune. Urios essaie également de retirer du positif. « Nous avons joué à notre niveau, cela s’est joué à peu de choses. Nous avons manqué de dureté, de réalisme, mais nous sommes sur le bon chemin« . « Nous avons dominé en mêlée, pris beaucoup de ballons en touche et obtenu plus de pénalités que Toulon« , analysait avec justesse le capitaine de l’USO. Mais là où Oyonnax engrangeait des points précieux l’an dernier, il n’arrive plus à le faire cette année. Dur constat. La seconde année au plus haut niveau est souvent la plus dure…
Source: rugbyrama.fr
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Mr URIOS : on méritait la victoire. Que je sache, nous avons marqué 2 essais, et eux, excusez moi du peu. J’ajouterai que sur l’agression sur Matt( contrat sur lui ?), le rouge aurait dû être donné pour jeu extrêmement dangereux. Suite a l’impact, sa tête a basculé en arrière. Les cervicales auraient pu être touchées. Mais la, pour lui, ça ne vaut pas plus. C’est vrai qu’il avait bien souligné, que TOULON, AVEC ou SANS, GITEAU, le RCT n’est pas le même.
Il n’y a pas besoin de « contrat » pour viser le 10 !
Pour rappel quand on est monté au racing leur 10 a fini avec une fracture de la machoire… faut arrêter la parano: tout le monde cible le 10 adverse.
Christo… Furios ??? 😯
D’une part, quand on sait que Beattie de Castres avait pris un carton rouge pour placage à l’épaule, là Faasalevu n’a pris qu’un jaune, on peut donc dire que finalement Oyo s’en tire bien, tant que les sanctions ne sont appliquées par les arbitres qu’en fonction de celui qui est concerné.
D’autre part, pour gagner un match on ne peut se contenter de détruire et d’attendre que le préposé au sifflet daigne accorder un coup de pied de pénalité en sanction de la supposée faute adverse, il faut quand même vouloir construire, vouloir créer, vouloir jouer et se servir des 15 joueurs à disposition, et là Oyo a été loin de jouer de pratiquer un semblant de jeu complet que peut être le rugby sport d’équipe. Zapper la fonction d’attaquer, de se passer le ballon ne permet pas la plupart du temps de gagner un match.
En cela la tactique mise en place par l’entraîneur local permet de dire qu’il n’a pas une bonne analyse et a fait fausse route sur la méthode à employer pour gagner un (ce) match, alors grand entraîneur ? Je doute fort…
TRonche de cake
Ceci me fait penser à une histoire. 2 hommes sont perdus dans la savane. Un lion se met à les poursuivre. Un des deux hommes s’arrête, s’assoie et enfile une paire de baskets qui se trouvait dans son sac à dos. Son collègue lui dit: » tu ne pourras jamais courir plus vite qu’un lion. ». Il répond alors: « il suffira que je cours plus vite que toi. ».
Moralité: Pour gagner, on n’est pas obligé d’être au sommet de son art. Il suffit d’être un peu meilleur que les autres, tout simplement. La classe des grands champions, c’est de gagner en étant moyen et de faire mouche 2 fois sur 2 occasions. Mes amitiés Urios.