Interrogé en conférence de presse d’avant match, le manager Toulonnais Bernard Laporte a évoqué le déplacement de ses joueurs à Oyonnax, vendredi soir, à l’occasion de la 8ème journée du Top 14.

Comme nous pouvions nous en douter, Bernard Laporte tient à rappeler que le RCT devra se passer de six joueurs qui seront alignés à Oyonnax pour préparer ce match. Il fait bien évidemment allusion aux joueurs retenus avec le XV de France pour le stage à Marcoussis. Extrait:

« On ne va pas pleurer. On est très fier d’avoir huit joueurs retenus pour l’équipe de France. On est fier pour eux, fier pour le club. Après, ça nous pose des contraintes et on se demande comment ça existe encore dans ce monde professionnel. Mais bon, c’est comme cela, on ne va pas le répéter à chaque fois. Pour se préparer c’est un peu compliqué. On ne va pas s’entraîner car on a six des joueurs qui sont à Paris qui seront à Oyonnax. Mais c’est comme ça, on ne va pas faire la fine gueule. Mais il faut que tout cela change car un jour c’est Toulon qui est touché, un jour c’est Clermont, un jour c’est Toulouse. On ne va pas pleurer quand c’est nous et rigoler quand c’est les autres. Mais il faut faire en sorte que tout cela change, car ce n’est plus possible. »

Le manager Toulonnais espère que ses joueurs arriveront à réaliser les mêmes prestations que face à Brive et Montpellier. Il souhaite voir un jeu de mouvement et de vitesse. Extrait:

« Il faut essayer de réaliser des matches comme on a fait à Brive et contre Montpellier. Mais les joueurs ne sont pas des robots, on le sait. Quand on cherche à tenir le ballon et avoir cette philosophie de contre-attaquer sans arrêt, on s’aperçoit qu’on a les joueurs pour jouer ce jeu-là, et on a même des avants qui se régalent dans ce jeu là car ils sont dynamiques. Quand on regarde les statistiques de joueurs comme Ménini et Guirado, ça avoisine voir dépasse les stats de Carl Hayman, pourtant les stats de Carl sont monstrueuses. Donc on a des joueurs qui se plaisent dans ce jeu de mouvement et de vitesse, ils aiment ça. Après, oui, je me régale, mais contre Bordeaux et Paris je m’étais un peu fait chier. »

Pour conclure, il explique que le stade d’Oyonnax devrait être chaud bouillant, tout comme l’a été Jean-Dauger lors de la première journée du Top 14, ou lors du déplacement à Brive. Extrait:

« Un match de rugby, c’est toujours l’éternel recommencement. Ce n’est pas parce que tu as bien joué un dimanche que tu vas bien jouer le dimanche d’après. Il faut toujours chercher à remettre les choses en place, comme un puzzle. On jouera contre une équipe qui a déjà perdu une fois à la maison donc elle sera déterminée. Mais c’est toujours la même chose car personne ne lâche à la maison, les promus tiennent bien la route. Oyonnax ce n’est pas plus particulier que Bayonne ou que Brive. C’est un stade où il y a beaucoup de monde et où le rugby est important. Ce sont des stades chauds comme on l’aime dans le rugby et dans le sport. »