Les assauts Toulonnais ont fait mal à Montpellier
Les assauts Toulonnais ont fait mal à Montpellier
Le dimanche 28 septembre 2014 à 12:17 par David Demri
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Et dire que les Montpelliérains n’ont jamais abdiqué !… Ils auraient même dû prendre les devants dès l’entame de la seconde période, sur un contre, mais quelques emmêlements de pinceaux à l’instant décisif les ont privés d’un 21-17 provisoire à même de leur éviter une défaite trop lourde… Car, 3e essai ou pas, la victoire était hors de portée pour eux. Adversaire trop «volumineux»…
Somptueux Giteau
Mené de mains de maître par un somptueux Matt Giteau, distributeur hors pair, rythmant le rugby toulonnais, l’adaptant magistralement à l’enquiquinante défense inversée des Montpelliérains en trouvant des solutions dans l’entre-jeu, modulant ses transmissions en les masquant, l’ouvreur australien, bien «épaulé» par un Tillous Borde, sérieux, inspiré, qui a vraiment franchi un palier, a bonifié excellemment les ambitions de son équipe.
Des ambitions affirmées, assumées dans une allégresse contagieuse… Une équipe en pleine confiance, boostée par les courses imprévisibles du «pic-vert» James O’Connor, les inspirations du «sabre», Delon Armitage, les avancées redoutées du beau «boulet» David Smith…
Lauriers
Le premier essai d’O’Connor est à tous ces égards, un modèle de Haute Définition : redoublée Mermoz-Giteau avec Wulf en leurre sur course rentrante afin de fixer le milieu de terrain adverse et ouvrir un intervalle «agrandi» sur l’extérieur grâce à l’intervention d’O’connor et dans lequel l’ouvreur varois s’engouffre pour un service gagnant à son ailier droit sprintant à sa gauche. Parfait. Participation intelligente de (presque) toute la ligne. Parfois, dans les analyses, il est encore bon de décrire certains essais…
Le deuxième des Montpelliérains, tenez, le mérite certainement aussi. Ne serait-ce que pour bien «répartir» les lauriers… Il s’est achevé par un petit exploit de Dupont transformé en boule de flipper rebondissant et échappant aux défenseurs toulonnais, mais il avait débuté par une passe redoublée, anodine, pourtant décisive, entre le malin Pélissié et l’admirable Bias qui avait eu le bon goût de ne pas conserver son ballon pour mieux le tuer.
Éclats d’un match éclatant au terme duquel il faut aussi louer l’arbitrage impeccable, en toute «justice», de Romain Poite dont la maîtrise comme la clarté sont exemplaires et qui possède la sérénité irradiante. ça aide.
Source: La Dépêche
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