Lors d’un entretien accordé à La Provence, l’ailier Australien du Rugby Club Toulonnais, Drew Mitchell est revenu sur le doublé réalisé par l’équipe la saison dernière.

Selon lui, réaliser une telle performance demande énormément de travail. Il tient à mettre en avant le collectif de l’équipe. Extrait:

« Gagner coup sur coup la Coupe d’Europe et le championnat n’est évidemment pas une performance commune. Elle implique énormément d’efforts, de travail, d’investissement. C’est un vrai parcours du combattant. Dès lors, on comprend mieux pourquoi beaucoup de joueurs en ont rêvé sans pouvoir atteindre cette suprême ambition. Au RCT, nous y sommes parvenus grâce avant tout à notre collectif. La saison dernière on a traversé quelques périodes compliquées, mais on a su se ressaisir ensemble, au bon moment, pour réaliser ce que personne n’avait encore fait jusqu’ici. »

Désormais, Drew Mitchell entend bien poursuivre sur cette lancée. Il explique que le groupe n’est en aucun cas rassasié, bien au contraire. Extrait:

« On ne regarde pas en arrière. Ce que l’on a réalisé la saison passée, c’est fini. Ce qui arrive, voilà ce qui compte le plus maintenant. Du coup, la motivation a toujours été présente dans nos rangs. En fait, elle a été entretenue et renforcée encore par l’intense préparation de cet été notamment. Avec le retour de la compétition, notre envie est donc intacte. Elle a même été décuplée. »

Drew Mitchell a réussi à avoir toute la confiance du manager Bernard Laporte après des performances très remarquables. Pour autant, l’ailier Varois ne se considère pas comme un leader. Extrait:

« Je ne me considère pas comme un leader. Autour de mois il y a beaucoup de joueurs qui ont les qualités nécessaires pour l’être. Si je peux donner des conseils ou transmettre l’expérience qui est la mienne, je veille à le faire avec plaisir. Mais moi, je suis d’abord quelqu’un qui fait en sorte d’accomplir au mieux son boulot. »

Pour conclure, il avoue que jouer aux côtés de Matt Giteau et James O’Connor est une chance et une facilité. Extrait:

« Sur le terrain, ça facilite forcément la communication au niveau des lignes arrières. Tous les trois, on a déjà joué ensemble à la Western Force et en équipe nationale. On s’entend à merveille. »