Une finale perdue (lequipe.fr)
Une finale perdue (lequipe.fr)
Le dimanche 23 mai 2010 à 19:36 par David Demri
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Toulon a tout donné mais s’est finalement incliné face à Cardiff en finale du Challenge Européen (21-28). La blessure de Wilkinson aura pesé lourd dans le destin de la rencontre.
Philippe Saint-André redoutait de finir la saison sur deux défaites après avoir enchaîné onze victoires de rang avant d’arriver en phases finales. Malheureusement pour les Toulonnais, le scénario catastrophe s’est réalisé. Toulon s’est incliné en finale du Challenge Européen face à Cardiff (21-28) et ne ramènera donc pas de titre sur la Rade. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé dans un match où les Toulonnais ont une nouvelle fois démontré toutes les qualités de coeur de cette équipe qui est composée de tout sauf de mercenaires.
La sortie de Wilko a tout changé
Il fallait attendre la 47e minute pour voir le véritable tournant du match. A cet instant tout le vélodrome était debout et acclamait à s’en rompre les cordes vocales Jonny Wilkinson pendant qu’il quittait le terrain. Le problème était que l’ouvreur anglais sortait touché au dos, perclus de douleur après avoir tenté et manqué une ultime pénalité. Jusque-là, le RCT avait lutté et s’était fait bousculé avant de réagir. Wilkinson faisait une nouvelle démonstration en défense et n’oubliait pas de dicter le jeu en véritable patron. Après avoir longtemps buté sur la défense galloise, Toulon avait enfin trouvé une brèche et envoyait l’inévitable Sonny Bill Williams inscrire un essai tout en crochets. Sous une chaleur accablante, les Toulonnais pouvaient commencer à croire à une belle fin de journée. Jusqu’à la tuile et la blessure de Wilko.
Toulon montre encore des qualités de coeur
Cinq minutes plus tard, Roberts profitait de la déstabilisation visible du RCT pour inscrire le premier des trois essais de Cardiff. Halfpenny et Davies allaient creuser l’écart en moins de vingt minutes qui voyaient les Toulonnais perdre le fil du match. Mais Toulon ne voulait pas mourir sans réagir. A six minutes de la fin, avec la rentrée d’Umaga pour son dernier match en France, de Sébastien Bruno et de Pierre Mignoni, les Toulonnais se révoltaient et faisaient preuve d’un orgueil énorme. Le terrain était quadrillé de part et d’autre par des Rouge et Noir qui mettaient de la vie et de la fougue dans cette fin de match. A la fin de ce feu d’artifice, Sourice inscrivait un essai qui permettait d’entretenir le fol espoir de prolongations. Les deuxièmes en deux semaines ? Las, il ne restait que deux minutes pour inscrire et transformer un essai. Trop court. Certes, Toulon avait perdu mais il avait prouvé que cette équipe était à sa place dans le haut de la hiérarchie du rugby français. Ne reste plus qu’à devenir plus réaliste et à ne pas laisser filer des occasions qui pèsent lourd en fin de match. On appelle cela l’expérience.
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Merci aux joueurs, au stafff et surtout à MB pour cette belle saison. Le(s) titre(s) on les décrochera l'année prochaine j'en suis certain. On part en vacances un peu triste mais on reprendra le chemin du stade avec une fierté retrouvée. Et l'année prochaine, on met tout le monde dans le port…
ST ETIENNE OU PAS/ JE RESTE PERSUADE QU ON A PAS MIS L EQUIPE QU IL FALLAIT POUR GAGNER… DOMMAGE… MERCI A L EQUIPE CAR MEME POUR CETTE ANNEE MEME SI ON N AURA PAS EU LE CERISE DU GATEAU… A L ANNEE PROCHAINE… ET CIAO ET MERCI A CEUX QUI NOUS QUITTENT