7 avants pour 1 trois-quarts : Le staff du XV de France serait divisé !
7 avants pour 1 trois-quarts : Le staff du XV de France serait divisé !
Le vendredi 21 février 2025 à 23:50 par David Demri
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Pour affronter l’Italie dimanche, Fabien Galthié a décidé de composer un banc de remplaçants inhabituel avec sept avants et un seul trois-quarts. Une stratégie audacieuse qui comporte des risques mais qui s’inscrit avant tout dans une perspective de préparation pour le choc à venir contre l’Irlande.
Un entraînement sous haute intensité
À Marcoussis, l’intensité est montée d’un cran ces derniers jours. Les consignes fusent dans le froid, les joueurs redoublent d’attention sous le regard scrutateur de Fabien Galthié. L’expérimentation d’un banc à dominante d’avants bouscule les repères habituels.
Dans un premier temps, les ajustements sont simples : Maxime Lucu, seul remplaçant des lignes arrières, entre en jeu, ce qui pousse Antoine Dupont à l’ouverture, Thomas Ramos à l’arrière et Léo Barré au centre. Jusque-là, le schéma reste maîtrisé.
Mais la situation se complique lorsqu’un scénario de blessures multiples est simulé. Les instructions apparaissent sur l’écran géant en bord de terrain : Oscar Jegou, troisième ligne, est repositionné au centre. L’adaptation est de mise, les joueurs s’ajustent aux nouvelles exigences.
Un choix encore en discussion
Cette approche rappelle celle des Springboks, pionniers du 7-1, qu’ils avaient expérimentée avant la Coupe du monde, notamment face à la Nouvelle-Zélande, puis durant le tournoi contre l’Irlande et de nouveau contre les All Blacks en finale.
Un pari physique pour préparer l’Irlande
Depuis novembre 2021, Fabien Galthié privilégie déjà un banc à six avants et deux arrières, misant sur la puissance et l’impact en seconde période. « On veut toujours gagner le rapport de force, donc on aligne des avants capables d’amener de la fraîcheur en conquête et dans le combat », expliquait-il récemment.
Avec un pack parmi les plus lourds du circuit international, la gestion physique est cruciale. Opter pour un banc à sept avants permettrait de renouveler plus rapidement ces éléments essentiels, mais accentuerait la vulnérabilité en cas de blessure dans les lignes arrières.
Si ce choix a été retenu pour affronter l’Italie, c’est avant tout en pensant à l’Irlande, un adversaire redoutable qui exige une intensité maximale. « D’après nos échanges avec d’autres staffs, cela pourrait être une bonne option contre l’Irlande », confie une source interne.
Un débat qui divise en interne
L’idée fait débat au sein du staff tricolore. « Il y a de vraies réticences chez certains », révèle un proche du groupe, via Sud-Ouest. « En cas de blessure derrière, comment on fait ? » La crainte d’un manque de solutions en cas de blessure derrière est bien réelle, d’autant plus face à une équipe italienne réputée joueuse.
« Selon les échanges qu’on a eus avec d’autres staffs, ça peut-être une bonne option face aux Irlandais » indique une source interne.
L’expérience sud-africaine montre cependant que ce choix peut être un risque calculé, comme l’expliquait Jacques Nienaber en 2023. Patrice Collazo, l’un des rares techniciens à avoir adopté ce système en Top 14, voyait dans le « bomb squad » un message de puissance et de dissuasion.
Si Fabien Galthié franchit le pas, ce serait un signal fort envoyé à la concurrence, à commencer par l’Irlande. Reste à voir si ce pari audacieux portera ses fruits dès dimanche à Rome.
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1 Commentaire
Faut comparer le comparable : l’Afrique du Sud , triple champion du Monde rencontre les All Blacks , double champion du monde ………… et là : la France , champion de rien du tout rencontre l’Italie champion , elle aussi de rien du tout ……… en quoi l’Italie fait peur a la France ? Les rucks ? Whaou alors il va faire comment avant d’aller en Irlande 8 avant sur le Banc ? Certes il faut respecter tout le monde et sur un match tout est possible mais quand même .