19 ans plus tard, Vincent Clerc raconte son opposition face à Jonah Lomu

19 ans plus tard, Vincent Clerc raconte son opposition face à Jonah Lomu

Le jeudi 16 décembre 2021 à 10:48 par David Demri

2 Commentaires

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L’ancien ailier du XV de France, Vincent Clerc s’est confié via Rugbyrama pour évoquer son opposition à Jonah Lomu, le 16 novembre 2002, au Stade de France, alors qu’il n’avait que 21 ans.

Un moment très fort pour le joueur du Stade-Toulousain passé également par le Rugby Club Toulonnais. Extrait:

« J’avais juste envie de me dire : ‘Il a écrasé la moitié de la planète… tu risques quoi, toi ? Au pire de réussir ton match’.

 Quelques mois avant, je jouais au jeu Jonah Lomu Rugby, sur la console. Je pense que je n’ai pas réalisé d’ailleurs. Il y avait une espèce de détachement. Il n’y avait pas de peur. Du stress, évidemment, mais pas de peur. »

Pour lui, son opposition face à Lomu restera un souvenir de dingue. Extrait:

« La première fois, tu es obligé d’être un peu en mode observateur. C’est un souvenir qui est dingue. »

Vincent Clerc explique d’ailleurs pourquoi Jonah Lomu était si impressionnant. Extrait:

« Il y a un truc absolument irréel quand il entre sur le terrain. Il est plus grand et plus gros que tout le monde. Surtout dans mes yeux ! Je pense que j’avais dû le grossir et le grandir. Après, tu rentres dans ton match. C’est la seule fois de ma carrière où je me suis quasiment focalisé sur un joueur. Tu ne parles que de lui. Lors de tous les autres matches, tu as un adversaire direct. Mais il est noyé dans la performance collective. Là, il en impose tellement… J’étais focalisé à 95% sur lui, c’était très particulier. »

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2 Commentaires

  1. Name 16 décembre 2021 at 12h- Répondre

    Ce ne fût pas le meilleur face à Lomu ; Philippe Bernat-Salles était la bête noire de Lomu !
    Mais au moins, Clerc ne s’était pas enlevé. Contrairement à Xavier G.

  2. ST 16 décembre 2021 at 20h- Répondre

    Un ailier d’1m96,120 kg, qui cours le 100m en moins de 11 secondes, forcement ça marque. Surtout quand c’est son vis à vis! Un véritable monstre…