« Ça ne s’oublie pas » (Rugby365)
« Ça ne s’oublie pas » (Rugby365)
Le vendredi 29 octobre 2010 à 18:43 par David Demri
Publicité
Yoann Maestri, comment jugez-vous la belle victoire face à Perpignan la semaine dernière ?
Ça s’est bien passé pour nous. Il y avait beaucoup d’intensité. Le fait que Perpignan aligne la grosse équipe, avec une grande motivation, a beaucoup contribué à l’engagement de ce match et à son rendu.
On sent une équipe toulousaine qui monte en puissance…
Depuis le début de l’année, on travaille toujours avec la même envie et la même constance. Cela s’est très bien passé pour nous mais il faut être vigilant. Il nous reste deux gros matchs avant la trêve. Il ne faudra pas faire preuve d’un excès de zèle avant ces deux rencontres. Après, on pourra faire une conclusion sur la première partie de championnat.
La mêlée a été très performante. Le fait d’avoir été bousculé lors de la demi-finale l’année dernière a-t-il joué ?
Bien sûr, il y avait un sentiment de revanche. En première mi-temps, l’équipe a fait un gros effort là-dessus. On sentait l’orgueil et la fierté dans ces mêlées. Depuis l’année dernière, c’était le point fort de l’équipe. C’est dans la continuité de ce qui a été réalisé auparavant. Mais ça peut très vite se renverser. C’est très précaire, il faudra rester humble et continuer comme ça.
Le plus dur sera-t-il de confirmer face à Toulon ?
Exactement. On a été surpris l’année dernière face à Toulon (ndlr : défaite 3-6), qui avait fait un très bon match ici. Ils nous avaient posé de gros problèmes avec leur jeu basé sur les contres et leur jeu au pied. Cette année, on est prévenu, mais ça n’empêchera pas de peut-être se faire surprendre. Même si on a réalisé un très bon match contre Perpignan, il faut remettre le bleu de chauffe pour affronter Toulon.
« Toujours particulier »
Sans Wilkinson, Toulon joue-t-il un niveau en dessous ?
L’année dernière, ils étaient venus sans Wilkinson, avec Contepomi. Finalement, cela nous avait porté préjudice. Toulon se repose beaucoup sur lui depuis ce début de saison, mais peut-être que le fait qu’il ne soit pas là va libérer d’autres joueurs. Il faut se méfier. S’il n’y avait que Wilkinson, ça irait … Mais ils sont bien armés.
Est-ce particulier de retrouver votre ancien club ?
Ça restera toujours particulier. Je viens de là-bas. Cela ne s’oublie pas et on ne le renie pas. C’est particulier pour moi comme ça l’est toujours lorsqu’un joueur affronte son club formateur ou la ville où il est né. Mais c’est un match. Et comme l’année dernière, il faudra faire abstraction de tout ça et faire le maximum pour gagner.
Avez-vous particulièrement à cœur de briller dans un tel match ?
Penser à ça, c’est le meilleur moyen de passer à côté. Il faut se concentrer de la même manière que pour les autres matchs, faire le maximum dans ses tâches et ne surtout pas penser, parce que c’est Toulon, à montrer à qui que ce soit que je suis là.
Quel est le gros point fort du RCT cette année ?
Je pense que le point fort de Toulon, c’est sa défense. Mais aussi son jeu au pied, son réalisme… Sur quelques matchs avec Wilkinson, dès qu’ils se rapprochaient de la ligne adverse, ils obtenaient un drop, une pénalité, une pénaltouche … Ils ont un jeu très pragmatique. Ils se reposent sur leurs points forts. Avec leur recrutement et les joueurs qu’ils possédaient déjà, ce n’est pas anodin de les retrouver là.
Publicité